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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Communauté - Le patriarche maronite s'est rendu, hier, à Rome Sfeir : Priorité à l'unité nationale (photo)

Le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, a déclaré hier que «l’unité nationale est indispensable quelques soient les circonstances et les considérations». «C’est une vérité nationale qu’il faut reconnaître», a-t-il indiqué. Le patriarche a souligné que «sans cette unité, le Liban ne saurait se remettre sur pied». «Un pays qui a surmonté les difficultés qu’engendre la coexistence quinze siècles durant ne peut être facilement rayé de la carte», a noté le patriarche maronite qui faisait allusion aux tentatives de règlement du conflit dans la région au détriment du Liban. Mgr Sfeir a appelé les Libanais à refuser tout compromis pouvant nuire à leurs intérêts. Le patriarche a tenu ces propos à l’occasion de la messe célébrée hier à Bkerké en présence de nombreuses personnalité venues saluer le patriarche à l’occasion de son voyage à Rome. Étaient notamment présents, les députés Nayla Moawad et Pierre Daccache, l’ancien ministre Michel Eddé, Mme Setrida Geagea, MM. Pierre Amine Gemayel et Élie Karamé. Mgr Sfeir s’est rendu en fin d’après-midi à Rome pour participer à la journée maronite mondiale. Il est accompagné d’une délégation d’évêques et de représentants de la communauté maronite, notamment le président de la Ligue maronite, M. Pierre Hélou. Interrogé par les journalistes à l’AIB sur le silence observé par Bkerké à la suite des commentaires qu’a occasionnés la participation de Mgr Sader, évêque de Tyr, aux obsèques du numéro deux de l’ALS, le patriarche maronite a estimé que «ce qui a été déjà dit à ce sujet était suffisant». «La position de Bkerké est connue de tous», a-t-il ajouté. Réactions Plusieurs réactions, note-t-on, ont été enregistrées à ce sujet. M. Élie Karamé, chef de file de l’opposition Kataëb, a déclaré à l’issue de son entretien avec le cardinal Sfeir que «le patriarche maronite reste attaché aux valeurs nationales». «Les critiques adressées au patriarche nuisent à l’unité nationale», a-t-il ajouté, rappelant que la participation aux obsèque de Akl Hachem était essentiellement de nature religieuse. L’évêque maronite de Jbeil, Mgr Bechara el-Raï, a pour sa part indiqué qu’il fallait faire la différence entre la politique et le respect de la mort. Quant à l’uléma Mohammad Hassan al-Amine, il a déclaré que «la Résistance n’avait pas tué Akl Hachem parce qu’il était chrétien mais parce qu’il était un agent israélien». «Le patriarche Sfeir a délégué Mgr Sader aux obsèques de Akl Hachem le chrétien et non aux obsèques de Akl Hachem l’agent», a-t-il ajouté. Cheikh al-Amine a indiqué que «la Résistance est suffisamment noble pour ne pas tuer un agent (israélien) parce qu’il est chrétien et le patriarche est également suffisamment noble pour ne pas demander que des prières soient dites pour le repos de l’âme d’un chrétien parce qu’il est un agent» israélien.
Le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, a déclaré hier que «l’unité nationale est indispensable quelques soient les circonstances et les considérations». «C’est une vérité nationale qu’il faut reconnaître», a-t-il indiqué. Le patriarche a souligné que «sans cette unité, le Liban ne saurait se remettre sur pied». «Un pays qui a surmonté les...