Gemayel : sa présence était indispensable

De Paris où il se trouve, le président Amine Gemayel, ancien chef de l’État, a rendu un hommage posthume à Saëb Salam, saluant son «courage et sa sagesse». «Il n’était pas facile pour le Liban d’accéder à l’indépendance, s’il n’était pas doté d’un leadership politique sage et courageux, dont Saëb Salam faisait partie», a déclaré M. Gemayel avant d’indiquer : «L’unité nationale libanaise a été par la suite victime de nombreuses secousses mais Saëb Salam avait toujours joué le rôle de trait d’union entre les chrétiens et les musulmans. Il considérait que la compréhension mutuelle constituait la voie vers l’entente et c’est cette règle sage qu’il a appliquée durant toute sa vie politique». Pour le président Gemayel, «la présence de Saëb Salam dans notre vie nationale était indispensable» et son décès constitue «une perte énorme pour le Liban». Plusieurs autres personnalités ont considéré la mort de Saëb Salam comme une «grande perte pour le Liban». Citons notamment M. Michel Pharaon, député de Beyrouth, qui a mis l’accent sur «l’importance du militantisme» de l’ancien président du Conseil, ainsi que les députés Hussein Yatim, Ali Khreiss et Élie Skaf.