L’état-major russe a défendu hier sa stratégie dans la campagne de Tchétchénie dont les résultats, après cinq jours d’âpres batailles à Grozny, sont de plus en plus mis en doute par les médias de Moscou. Vladimir Poutine est intervenu dans le débat pour rappeler que la Russie était toujours sous la menace d’attentats tchétchènes. «Le risque d’attentats terroristes en Russie augmente», a déclaré le président par intérim lors d’une réunion avec des responsables de la sécurité au ministère de l’Intérieur. «Le danger de ce genre d’action persistera tant que nous n’aurons pas écrasé les bandits de Tchétchénie», a-t-il ajouté. À Moscou, les services de l’ordre étaient sur le qui-vive et les mesures de sécurité ont été renforcées. Sur le terrain, c’est la confusion totale : les généraux russes qui avaient promis que la campagne serait brève signalent dans leurs communiqués que l’armée fédérale a renforcé son contrôle de plusieurs positions stratégiques à Grozny et a repoussé une tentative d’infiltration rebelle au sud de la capitale tchétchène, près du village de Douba-Yourt. Les rebelles ont répliqué en affirmant qu’ils contrôlaient toujours la plus grande partie de Grozny.
L’état-major russe a défendu hier sa stratégie dans la campagne de Tchétchénie dont les résultats, après cinq jours d’âpres batailles à Grozny, sont de plus en plus mis en doute par les médias de Moscou. Vladimir Poutine est intervenu dans le débat pour rappeler que la Russie était toujours sous la menace d’attentats tchétchènes. «Le risque d’attentats...
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