Basket Ball - NBA Allen ne fait pas l'unanimité

Ray Allen, arrière de Milwaukee, ne fait pas l’unanimité et se trouve même au centre d’une polémique pour l’attribution des places restantes dans la Dream Team américaine pour les JO de Sydney. Bon tireur à trois points et apprécié pour son caractère facile, Allen est avec ses coéquipiers, Sam Cassel et Glenn Robinson, l’un des principaux artisans de la bonne saison effectuée par les Bucks en Confé rence Est. Avec une moyenne oscillant autour des 22 points par match, le nouveau sélectionné, âgé de 24 ans et sorti du Connecticut, atteint même le sommet de sa carrière depuis son entrée dans la Ligue il y a trois ans. Mais il y a un hic. Le représentant de Milwaukee ne pratique pas un basket très spectaculaire et vient surtout de prendre la place à l’un des chouchous du public américain : Vince Carter. Plébiscité par les fans lors du dernier All Star Game avec près d’un million de voix, Carter, star de Toronto, bat Allen à plate couture sur le plan de la notoriété. Celui que l’on a baptisé «Air Canada» avait également les faveurs de Rudy Tomjanovich, le coach de la Dream Team. Mais les sélectionneurs de USA Basket-Ball (la fédération américaine) en ont décidé autrement, pour des raisons aussi diverses qu’obscures. Du coup, les Américains se surprennent à redouter que l’invincibilité olympique de leurs représentants soit mise à mal, en septembre prochain, en Australie. Pourtant quand on passe en revue l’effectif de cette nouvelle Dream Team, il est difficile de partager de telles craintes. Rodman de retour Le jeu (le basket et non les casinos de Las Vegas) lui manque, paraît-il. À 37 ans, Dennis Rodman serait donc prêt à mettre fin à toutes ses excentricités, dont la liste est interminable, afin de retrouver un employeur en NBA. Sa récente apparition à la télévision, dans une tenue aussi sobre qu’inhabituelle, aurait provoqué quelques interrogations au sein de trois franchises prêtes à tenter le coup, dont celle de Dallas. Mais il est en tout cas certain que Rodman, élu plusieurs fois meilleur rebondeur de la Ligue, ne remettra pas la tunique des Lakers de Los Angeles où il a sévi quelques jours la saison dernière. C’était avant l’arrivée en Californie de Phil Jackson, celui qui fut son gourou à la grande époque de Chicago. Michael Jordan va prendre en main les Wizards L’ancien champion de basket Michael Jordan a annoncé mercredi qu’il allait diriger les activités des Washington Wizards et prendre une participation dans cette équipe de la NBA. Lors d’une conférence de presse dans la capitale fédérale américaine, Jordan, reconnu comme le plus grand joueur de l’histoire du basket, a exprimé l’espoir d’avoir un effet stimulant sur l’équipe washingtonienne qui n’a pas disputé de play-offs (phase finale de la NBA) depuis plus de vingt ans. «J’attends cette occasion avec impatience. Je ne viens pas pour jouer. Je ne viens pas pour porter la tenue des Wizards. Mais j’espère que je pourrai stimuler les joueurs qui portent cette tenue», a-t-il expliqué. Il a toutefois éludé, lors de la conférence de presse, les questions sur le montant de la participation qu’il entend prendre dans le club. Aujourd’hui âgé de 36 ans, Jordan avait conduit les Chicago Bulls à six victoires dans le championnat NBA et avait été élu meilleur joueur à cinq reprises au cours d’une carrière inégalée. Sa présence dans les médias lui a en outre valu une reconnaissance internationale.