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Actualités - CHRONOLOGIE

Parlement - Réunion de la commission des AE en présence de Hoss La politique étrangère du gouvernement approuvée à l'unanimité

L’harmonie entre le législatif et l’exécutif est totale en matière de politique étrangère. C’est ce qui ressort de la réunion que la commission parlementaire des Affaires étrangères a tenue hier sous la présidence du député Ali el-Khalil, et en présence du chef de la diplomatie, le Premier ministre Sélim Hoss. Les négociations avec Israël sont sans doute l’un des rares domaines où les notions de loyalisme et d’opposition n’existent pas, relèvent des sources parlementaires. Et pour cause : toutes les parties s’accordent à exprimer leur satisfaction pour la manière dont le ministre syrien des Affaires étrangères Farouk el-Chareh gère les pourparlers de paix avec l’État hébreu. Le chef de la commission parlementaire Ali el-Khalil estime à ce propos que «le Liban n’a pas intérêt à participer aux négociations avant la réalisation de progrès au niveau du volet syrien». Or, selon lui, les deux rounds de pourparlers qui ont déjà eu lieu aux États-Unis n’ont pas débouché sur une esquisse de règlement du problème des frontières syro-israéliennes. D’autre part, les membres de la commission ont été unanimes à se féliciter de la position du gouvernement, qui refuse de participer aux négociations multilatérales avant des progrès substantiels au niveau des bilatérales. Les députés ont en outre accusé Israël d’atermoiements sur la question des retraits. Selon eux, il ne fait aucun doute que le gouvernement israélien tente d’exploiter l’opposition interne pour renforcer sa position face aux Syriens. Ils ont rappelé que deux ministres «ultras» ont menacé de démissionner si le Premier ministre Ehud Barak consentait à un retrait jusqu’aux frontières du 4 juin 1967. Par ailleurs, les députés se sont enquis du degré de préparation du Liban au cas où celui-ci devait être invité aux bilatérales. Ils ont souligné la nécessité de tenir compte de la recommandation que le Parlement avait approuvée lors de sa dernière séance plénière. Le Premier ministre Sélim Hoss a affirmé à ce sujet que le gouvernement appliquerait à la lettre cette recommandation, qui spécifie les revendications du Liban dans toutes négociations avec Israël : refus catégorique de l’implantation des Palestiniens et nécessité de trouver une solution au problème des réfugiés ; refus de céder ne serait-ce qu’un centimètre cube d’eau du Litani à Israël. M. Hoss a en outre souligné la détermination du gouvernement à récupérer les sept villages annexés par Israël. D’autre part, les membres de la commission ont interrogé le chef du gouvernement sur les événements de Denniyé et sur l’attaque contre l’ambassade russe à Beyrouth. À la question de savoir si l’objectif de ces troubles sécuritaires était d’adresser un message déterminé à Beyrouth avant l’échéance des négociations de paix auxquelles il est censé se joindre, M. Hoss a répondu que l’enquête était toujours en cours et qu’il convenait de ne pas anticiper ses résultats.
L’harmonie entre le législatif et l’exécutif est totale en matière de politique étrangère. C’est ce qui ressort de la réunion que la commission parlementaire des Affaires étrangères a tenue hier sous la présidence du député Ali el-Khalil, et en présence du chef de la diplomatie, le Premier ministre Sélim Hoss. Les négociations avec Israël sont sans doute l’un...