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Actualités - CHRONOLOGIE

Processus de paix - Les colons du Golan détournent 3 millions de m3 d'eau syrienne Le Cabinet Barak divisé sur les négociations avec la Syrie (photo)

À peine rentré de She- pherdstown aux États-Unis au terme d’une longue semaine d’âpres pourparlers avec la Syrie où, selon Damas, aucun progrès n’a été enregistré sur le fond, le Premier ministre israélien, Ehud Barak, se trouve confronté à une opinion publique et une classe politique de plus en plus hostiles au prix à payer pour un traité de paix avec Damas. La contestation a même gagné l’équipe gouvernementale où deux membres de l’aile droite de la coalition ont annoncé leur intention de quitter le gouvernement si Barak se pliait aux conditions syriennes pour conclure un traité de paix, à savoir un retour aux lignes d’avant la guerre de 1967. Un troisième ministre représentant le Parti national religieux (PNR) a menacé, pour les mêmes raisons, de rejoindre les rangs des contestataires. L’opinion israélienne semble également de plus en plus réticente (41 % contre 45 % en décembre) à la perspective de rendre le Golan à la Syrie, malgré l’optimisme manifesté hier par Barak, selon lequel «il est clair qu’à un moment ou un autre il y aura une poignée de main avec Assad». Complication supplémentaire, cependant, annonciatrice de difficultés à venir dans les négociations qui doivent reprendre le 19 janvier aux États-Unis, non pas à Shepherdstown cette fois-ci mais dans le Maryland, des colons juifs du Golan détournent à leur profit des eaux de la nappe phréatique du plateau qui s’écoulent normalement en territoire syrien. Selon la télévision israélienne, la Société des eaux du Golan a creusé des puits artésiens dans le nord du Golan qui lui permettent de détourner quelque 3 millions de m3 d’eau par an.
À peine rentré de She- pherdstown aux États-Unis au terme d’une longue semaine d’âpres pourparlers avec la Syrie où, selon Damas, aucun progrès n’a été enregistré sur le fond, le Premier ministre israélien, Ehud Barak, se trouve confronté à une opinion publique et une classe politique de plus en plus hostiles au prix à payer pour un traité de paix avec Damas. La...