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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Hariri : Un Cabinet d’« union et de développement économique »

La composition du nouveau gouvernement, formé de 30 membres, parmi lesquels six ministres d’État sans portefeuille, a été annoncée hier en fin d’après-midi par le secrétaire général de la présidence du Conseil, Sélim Ladki, qui a précisé que le nouveau Cabinet tiendra aujourd’hui sa première séance, au siège du Conseil des ministres, secteur du Musée. Aussitôt après cette annonce, le chef du gouvernement Rafic Hariri a estimé que son Cabinet formait une équipe d’«union et de développement économique» et souligné qu’elle reflétait «la volonté du peuple». «J’ai formé un gouvernement d’union et de développement économique», a affirmé M. Hariri dans une déclaration à l’AFP. «Toutes les forces politiques sont représentées au sein d’une équipe homogène qui coopérera avec le président de la République pour faire face aux importants défis économiques et sociaux du pays», a-t-il ajouté. «Nous avons une équipe capable de faire face aux défis aussi bien politiques qu’économiques qu’affronte le Liban», a-t-il déclaré. «Jamais on n’a vu un gouvernement aussi ouvert et représentatif depuis la fin de la guerre, il y a dix ans», a-t-il affirmé. «Les chrétiens sont très bien représentés», a ajouté le Premier ministre, comme on lui demandait pourquoi aucune des formations chrétiennes hostiles à l’ominiprésence syrienne au Liban n’avait de représentant au sein du Cabinet». «Connaissez-vous un pays où toutes les tendances politiques sont représentées au gouvernement ?», a-t-il renchéri. Selon lui, «toutes les forces politiques sont représentées au sein d’une équipe homogène qui coopérera avec le président de la République pour faire face aux importants défis économiques et sociaux du pays». Avant de former le Cabinet, M. Hariri avait indiqué que la mauvaise situation économique et les problèmes sociaux étaient le principal défi à relever, au même titre que la difficile conjoncture internationale liée aux affrontements israélo-palestiniens. Même s’il se dit «conscient des difficultés», en raison des risques de radicalisation du conflit israélo-arabe, il se veut résolument optimiste. Il estime en tout cas qu’il ne peut pas faire moins bien que le gouvernement sortant du Premier ministre Sélim Hoss qui, a-t-il assuré, «a pendant deux ans bloqué tout développement économique sans empêcher l’accroissement de la dette publique». «Les investisseurs vont revenir», a-t-il dit. «Nous allons lancer un programme de privatisation dans les secteurs où cela sera nécessaire», sans préciser à quels secteurs il pensait en priorité. Défilé de personnalités à Koraytem En soirée, de nombreuses personnalités ont défilé au domicile de M. Hariri, à Koraytem, pour féliciter le nouveau chef du gouvernement, en présence d’un certain nombre de ministres désignés. Interrogé par les journalistes sur le point de savoir s’il était satisfait de son équipe, M. Hariri a répondu : «Certainement, sans quoi je n’aurais pas signé (le décret de nomination des ministres). Ce gouvernement reflète la volonté du peuple, telle qu’exprimée par les députés lors des consultations. J’avais dit hier que les propos tenus par les députés reflétaient fidèlement l’état de l’opinion publique. Je crois que ce Cabinet est l’aboutissement de ces consultations, mais aussi de la coopération entre le président de la République et moi-même». M. Hariri a ajouté qu’en formant ce gouvernement de trente membres, il avait «deux objectifs essentiels: d’abord l’entente nationale, qui a été prise en considération et ensuite la question du développement économique, le pays étant plongé dans une crise qui doit être résorbée». «L’économique et le politique étant liés, nous avons tenté de refléter cette réalité dans la composition du Cabinet», a-t-il dit. Pour lui, le nouveau gouvernement obéira donc à deux maîtres mots : «Entente et développement». Avant la formation du Cabinet, M. Hariri avait été reçu à deux reprises hier par le chef de l’État Émile Lahoud, une première fois au Bain militaire en matinée, et la deuxième fois à Baabda, avant l’annonce de la composition du gouvernement. Le président de la Chambre Nabih Berry s’était joint à cette deuxième réunion. Les deux rencontres ont été consacrées à l’évaluation des résultats des consultations parlementaires et à la finalisation de la composition retenue.
La composition du nouveau gouvernement, formé de 30 membres, parmi lesquels six ministres d’État sans portefeuille, a été annoncée hier en fin d’après-midi par le secrétaire général de la présidence du Conseil, Sélim Ladki, qui a précisé que le nouveau Cabinet tiendra aujourd’hui sa première séance, au siège du Conseil des ministres, secteur du Musée. Aussitôt...