PNL, CNL et FL se déchaînent contre la mascarade des consultations

 Le comité de coordination, constitué du Parti national libéral, du Courant national libéral (aouniste) et des Forces libanaises, s’est déchaîné hier contre les consultations parlementaires en cours, en vue de la formation d’un nouveau gouvernement. Il a affirmé dans un communiqué que ces consultations «ne sont que de la poudre aux yeux destinée à aveugler l’opinion publique». Il est évident, aux yeux dudit comité, qu’il y a «un gouvernement (syrien) qui décide, un autre (libanais) qui exécute les ordres. Une question inéluctable se pose dans ce contexte : comment les responsables au pouvoir peuvent-ils continuer à prétendre agir sur base des constantes libanaises, de l’unité et de l’entente nationales ?». Le communiqué ajoute : «par voie de conséquence, un gouvernement libanais qui doit son existence à son géniteur oserait-il procéder à une révision des relations libano-syriennes ?» Selon le comité, le processus de formation du Cabinet s’inscrit ainsi dans le même cadre que celui des «prétendues» élections législatives. Sur un autre plan, le communiqué a dénoncé les arrestations arbitraires dont sont victimes des Libanais en raison de «leur appartenance politique». Le comité précise à ce sujet que ces personnes demeurent parfois «incarcérées pendant des dizaines d’heures, les mains liées et les yeux bandés, contrairement à toutes les lois en vigueur et aux principes moraux les plus élémentaires».