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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Communautés - Sfeir évoque avec ses visiteurs la situation régionale et le gouvernement Samaha déplore la passivité des responsables à l’égard de l’appel des évêques maronites

L’évolution de la conjoncture au Proche-Orient ainsi que les tractations en cours en vue de la formation du nouveau gouvernement ont été au centre des concertations hier à Bkerké, où le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, a reçu dans la journée l’ancien ministre et député Michel Samaha, le député de Beyrouth Ghattas Khoury, l’ambassadeur des Pays-Bas, Jan Piet Kleiweg de Zwaan, et M. Toufic Hindi, délégué du courant des Forces libanaises au sein du comité de coordination représentant le Parti national libéral, le courant aouniste et les FL. À l’issue de son entretien avec le patriarche maronite, M. Samaha a déploré, dans une déclaration à la presse, le fait que les hauts responsables et les décideurs n’aient pas pris la peine d’engager un dialogue avec Bkerké au sujet du récent communiqué de l’Assemblée des évêques maronites concernant la présence syrienne au Liban. «Je ne comprends pas les causes du mutisme et de l’attitude passive adoptée par les décideurs et les responsables après l’appel des évêques maronites et les prises de position du patriarche, a notamment déclaré M. Samaha. Aucun dialogue n’a été entamé au sujet de l’appel des prélats maronites. Cet appel a exprimé des vérités que le patriarche voudrait discuter avec les responsables libanais». M. Samaha a ajouté que l’attitude passive adoptée sur ce plan par les responsables «n’augure pas d’une nouvelle phase dans les relations libano-libanaises». L’ancien député a souligné à ce sujet que «le nouveau gouvernement et le président de la République devraient réagir face à cette attitude passive à l’égard des problèmes fondamentaux soulevés par le patriarche». De son côté, M. Toufic Hindi a déclaré, à sa sortie de Bkerké, que «la situation régionale paraît particulièrement grave, de même que la conjoncture locale est marquée par un net marasme». «La seule issue, a notamment souligné le représentant du courant FL, réside dans la formation d’un véritable gouvernement d’union nationale qui n’exclurait aucune partie». Et M. Hindi de conclure : «Les compositions ministérielles évoquées dans les médias mettent en évidence le fait que le gouvernement en gestation semble être plus qu’ordinaire et non pas un Cabinet d’union nationale». Signalons, enfin, que le cardinal Sfeir a également reçu dans la matinée d’hier le secrétaire général du Conseil des Églises du Moyen-Orient, le père Riad Jarjour, venu examiner avec le patriarche maronite le programme de la visite qu’une délégation religieuse chrétienne internationale envisage d’effectuer en mars prochain à Beyrouth.
L’évolution de la conjoncture au Proche-Orient ainsi que les tractations en cours en vue de la formation du nouveau gouvernement ont été au centre des concertations hier à Bkerké, où le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, a reçu dans la journée l’ancien ministre et député Michel Samaha, le député de Beyrouth Ghattas Khoury, l’ambassadeur des Pays-Bas,...