Après Oman et le Maroc, la Tunisie… en attendant Qatar Les pays arabes lâchent Israël, l’un après l’autre

Après la décision de la Tunisie de geler ses relations avec Israël, seuls quatre pays arabes maintiennent une ambassade ou un bureau de liaison à Tel-Aviv. Cette mesure avait été précédée le 12 octobre par la décision de Oman de fermer son bureau commercial à Tel-Aviv et celui d’Israël à Mascate, ouverts il y a quatre ans. «Oman annonce la fermeture de son bureau commercial à Tel-Aviv et celui d’Israël à Mascate, conformément au soutien du sultanat à la cause du peuple palestinien et à ses droits inaliénables», selon un communiqué du ministère omanais des Affaires étrangères. Dans le sillage du processus de paix initié par la conférence de Madrid en 1991, Oman avait été le premier pays du Golfe à ouvrir un bureau commercial en Israël en août 1996, mais le chef de ce bureau a été rappelé en janvier 1997, Mascate liant son retour à Tel-Aviv à des progrès dans les négociations de paix. La pression de l’opinion publique Le 13 octobre, le Maroc a rappelé en consultation son chef du bureau de liaison marocain à Tel-Aviv, ouvert en 1994, alors qu’une grande partie de l’opinion publique marocaine réclame de plus en plus la fermeture du bureau de liaison israélien à Rabat. Désormais, seules l’Égypte, la Jordanie et la Mauritanie maintiennent des relations diplomatiques avec l’État hébreu, alors que le Qatar, qui abrite une représentation commerciale israélienne, en étudie la possible fermeture. «Le Qatar étudie avec calme la situation de la représentation commerciale israélienne à Doha». «Sa fermeture est possible», a déclaré hier le ministre qatariote des Affaires étrangères, cheikh Hamad ben Jassem al-Thani, en marge du sommet arabe au Caire. Israël n’avait jusqu’à présent réussi à nouer des relations diplomatiques entières qu’avec trois pays arabes : l’Égypte après l’accord de paix de 1979, la Jordanie en 1994 et la Mauritanie à la suite d’accords conclus en octobre 1999.