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Actualités - CONFERENCES ET SEMINAIRES

La Ligue a reconnu la souveraineté libanaise sur les fermes de Chebaa

Les milieux proches de la délégation officielle libanaise au sommet arabe extraordinaire du Caire ont exprimé hier leur satisfaction au sujet du «volet libanais» des résolutions adoptées par les rois et chefs d’État arabes au terme de leurs débats. Les sources loyalistes soulignent avec satisfaction que, pour la première fois, la Ligue arabe a reconnu officiellement, et d’une manière explicite qui ne porte à aucune équivoque, la souveraineté libanaise sur les fermes de Chebaa. Notre correspondant diplomatique Khalil Fleyhane indique que le projet de résolution qui avait été élaboré par l’Égypte appelait uniquement Israël à «parachever le retrait du Liban-Sud jusqu’aux frontières reconnues internationalement». C’est à la demande de la délégation libanaise que la mention «y compris les fermes de Chebaa» a été ajoutée à la clause relative au retrait du Liban-Sud. Quant au problème des Libanais qui sont encore détenus dans les prisons israéliennes, le communiqué final de la Ligue arabe ne l’a pas mentionné. Les rois et chefs d’État arabes se sont contentés plutôt d’une mention plus globale, réclamant la libération des «prisonniers arabes détenus dans les prisons israéliennes, en application de la résolution 465 du Conseil de sécurité» (de 1980). Manifestement, les participants au sommet ont voulu éviter de mentionner explicitement le cas des Libanais afin de ne pas être amenés à évoquer les nationalités de tous les prisonniers arabes aux mains d’Israël. Sur un autre plan, lors des débats qui ont eu lieu à huis clos, le président Émile Lahoud a soulevé le problème de l’aide arabe qui a été promise récemment au Liban en vue de la reconstruction et du développement des régions méridionales évacuées par Israël. Le président égyptien Hosni Moubarak et le prince héritier d’Arabie séoudite, Abdallah ben Abdel Aziz, ont alors répondu que la Ligue arabe s’est engagée à aider financièrement le Liban sur base du programme de développement examiné lors de la réunion préparatoire des pays donateurs qui s’est tenue récemment à Beyrouth. Le président Moubarak et le prince Abdallah ont toutefois relevé qu’il n’était pas nécessaire d’évoquer cette question au cours du sommet du Caire du fait que cette rencontre était consacrée essentiellement au dossier du soulèvement palestinien et de la situation en Cisjordanie et à Gaza. Par ailleurs, et toujours dans le cadre du bilan «libanais» du sommet du Caire, les milieux proches du pouvoir indiquent qu’il n’était pas prévu que le président Émile Lahoud prenne la parole au cours de la séance d’ouverture du sommet. Seuls le président Moubarak, le chef de l’Autorité palestinienne et le secrétaire général de la Ligue arabe, Esmat Abdel Meguid, devaient s’adresser aux participants au sommet. Le président Moubarak a toutefois tenu à ce que les chefs d’État des pays de la confrontation (Liban, Syrie, Jordanie, Égypte) prennent la parole, en plus du prince Abdallah et du roi du Maroc Mohammed VI qui participait pour la première à un sommet arabe depuis son accession au trône du royaume chérifien.
Les milieux proches de la délégation officielle libanaise au sommet arabe extraordinaire du Caire ont exprimé hier leur satisfaction au sujet du «volet libanais» des résolutions adoptées par les rois et chefs d’État arabes au terme de leurs débats. Les sources loyalistes soulignent avec satisfaction que, pour la première fois, la Ligue arabe a reconnu officiellement, et...