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Actualités - OPINION

Blocs et débloque

 Quand le torchon s’embrase, le piètre s’écrase. Qu’est-ce que notre petite tambouille peu soudain paraître dérisoire face à la béchamel des Territoires. Encore heureux que les Syriens consentent, de temps à autre, à nous balancer un os diplomatique, histoire de nous faire croire que le Liban est la pierre angulaire de l’architecture du Proche-Orient. Mais ça va ! On ne va pas beugler à tout va que nous sommes la dernière bielle du train régional. Tant qu’à faire, autant prétendre qu’on en est la locomotive. On a le droit de rêver, non ? Bon, ce n’est que partie remise pour le futur Cabinet et le crêpage de moumoutes qui le précédera. Dire qu’hier encore, le Istiz, du haut de son perchoir fraîchement récupéré, prédisait une gestation rapide des prochains lampions ministériels. Sans coups fourrés, ni coups tordus, qu’il délirait le Béribéri. À son âge, croire encore au Père Noël c’est consternant ! Quant à Bibendum Rafic que le prurit du Sérail démange, il se serait bien passé, lui, de cette nouvelle intifada qui renvoie ses projets aux calendes palestiniennes. Dans le tumulte régional, au milieu des pierres qui volent et des balles qui sifflent, il doit bien ruminer son alliance bidon avec le président du Parlement qui lui garde au frais une guirlande de déshérités à caser dans le prochain gouvernement. Et pas des portefeuilles peigne-culs du genre Culture ou Environnement, mais du juteux façon tiroir-caisse et machine à sous. D’ailleurs à bien regarder les revendications des différents blocs, y aura au moins une demi-douzaine de ministres des Finances dans la nouvelle équipe. Sommet arabe ou pas, ce n’est pas demain la veille que la nouvelle brochette verra le jour. Le pied sera quand ils mettront à exécution leur menace de Cabinet d’union nationale. Entre la cafouille et la vasouille, ils nous ficheront une paix royale. Il est vrai que la liberté commence dès le moment où on a deux chefs. Avec 24 ou 32, ce sera le nirvana. Gaby NASR
 Quand le torchon s’embrase, le piètre s’écrase. Qu’est-ce que notre petite tambouille peu soudain paraître dérisoire face à la béchamel des Territoires. Encore heureux que les Syriens consentent, de temps à autre, à nous balancer un os diplomatique, histoire de nous faire croire que le Liban est la pierre angulaire de l’architecture du Proche-Orient. Mais ça va ! On...