Ministère des P & t - Appel à une « privatisation progressive » du téléphone Naaman dresse un bilan positif de sa gestion

Le ministre des Postes et Télécommunications (P & T) Issam Naaman a dressé hier le bilan de 22 mois de gestion à la tête de ce ministère. À l’actif de sa gestion, il a énuméré, entre autres, l’accélération de l’installation des centraux téléphoniques, le versement de la quote-part des municipalités, l’annulation du décret de liquidation d’Ogero, le renforcement du contrôle exercé sur les sociétés exploitantes du réseau cellulaire, la réduction des frais d’abonnement du téléphone fixe et la révision du contrat avec LibanPost à l’avantage de l’État. Il a ajouté qu’il avait récupéré les droits de l’État auprès des deux sociétés concessionnaires du réseau cellulaire, relevé le niveau des services téléphoniques, augmenté les recettes du ministère, réduit le coût des communications internationales, mis fin au piratage des lignes téléphoniques et assuré l’exécution du troisième stade d’extension du réseau téléphonique. Il s’est déclaré fier d’avoir réussi à cadrer 1415 fonctionnaires et contractuels «35 ans après leur entrée au ministère», a estimé que «les communications sont le pétrole du Liban» et a appelé à «une privatisation progressive du téléphone». M. Naaman a invité le prochain gouvernement à approuver la loi sur les télécommunications et à accorder une troisième licence pour le réseau cellulaire. Il a rappelé que le nombre d’abonnés au téléphone fixe avait constamment augmenté tout au long de ses 22 mois de gestion, passant de 679 439 en 1998 à 695 069 en 1999 et 734 287 jusqu’à fin septembre 2000. Au niveau de la quote-part des municipalités, il a relevé que les précédents gouvernements s’étaient abstenus de la verser préférant la transférer au ministère des Finances. «Depuis notre prise en charge du ministère, nous avons tenu à verser cette quote-part aux municipalités, directement des 10 % prévus sur la facture de téléphone», a-t-il ajouté, précisant que, alors que les municipalités n’avaient rien perçu en 1998, elles ont reçu 2 milliards 849 millions de livres libanaises en 1999 et 17 milliards 265 millions jusqu’à fin septembre 2000.