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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Liberté d’expression L’USEK répond à un communiqué « accusateur » du CPL

 Répondant à un communiqué du Courant patriotique libre paru dans notre édition du 20 novembre dernier et intitulé «le CPL proteste contre les pressions exercées par l’USEK sur ses étudiants», l’Université du Saint-Esprit Kaslik (USEK) a affirmé hier que «l’une des aspirations fondamentales de l’université est de respecter les libertés et les manifestations d’opinions générales, les sentiments et les orientations de ses étudiants quelles que soient leurs appartenances politiques». Dans un communiqué publié par L’Orient-Le Jour le 20 novembre, le CPL avait évoqué «des menaces de renvoi venant de l’administration de l’USEK pour dissuader ses étudiants de participer au sit-in», qui a eu lieu le 21 novembre devant le Musée. Les responsables de l’USEK ont souligné hier qu’ils «sont profondément attachés à la notion de liberté, mais que celle-ci n’est pas pour autant synonyme de perte de temps» . «L’université défend le droit des étudiants d’exprimer pacifiquement leurs opinions à condition de respecter le droit des autres, leur dignité et leur droit de ne pas assister à ces activités. Elle désapprouve les fausses acceptions de la liberté et les accusations infondées qui s’ensuivent. Elle considère que ces pratiques constituent des maladies incurables qui rongent notre société. Il est temps d’y remédier et de s’adonner au travail académique et patriotique fructueux (...)», a poursuivi le communiqué de l’USEK. L’université a estimé que «les appels de l’Église et particulièrement celles du patriarcat maronite relatives à la liberté dans la responsabilité sont une garantie pour un parcours patriotique authentique» et a condamné «les agissements non responsables conduisant au résultat inverse». Elle a affirmé son refus de «se voir entraînée, les yeux fermés, à la suite de n’importe quel courant, à l’exception de celui de l’Église, du patriarcat et des causes académiques et scientifiques (...)». Déplorant enfin les «pratiques immatures», l’administration de l’établissement a plaidé en faveur de «la liberté constructrice et responsable» , qu’elle s’est engagée à respecter. La réponse du CPL Contacté par L’Orient-Le Jour, le CPL a affirmé qu’il ne désirait pas entrer en polémique avec l’administration de l’USEK. «Les étudiants qui ont manifesté librement pour l’indépendance et la liberté devant le musée national ont exprimé pacifiquement leurs opinions, dans le calme, et aucun débordement n’a été enregistré», a indiqué une source au sein du courant aouniste. Cette source au sein du CPL a également rendu hommage «aux quelque 500 étudiants de l’USEK qui ont participé au sit-in devant le musée national». 
 Répondant à un communiqué du Courant patriotique libre paru dans notre édition du 20 novembre dernier et intitulé «le CPL proteste contre les pressions exercées par l’USEK sur ses étudiants», l’Université du Saint-Esprit Kaslik (USEK) a affirmé hier que «l’une des aspirations fondamentales de l’université est de respecter les libertés et les manifestations...