Actualités - CHRONOLOGIE
La manifestation en chansons
le 23 novembre 2000 à 00h00
Il suffisait d’écouter les chants patriotiques qui ont été entonnés par la foule pour se rendre compte de la diversité politique qui régnait mardi devant le musée national. Rue Huvelin, entre 11h et 11h30. La fièvre commence à monter parmi les étudiants. Mis à part l’hymne national, qui est le seul chant entonné par la foule durant la procession jusqu’au musée, une radio de fortune passe sans distinction Feyrouz – particulièrement Je t’aime, ô Liban (Bhebbak ya Louban) – d’autres succès des Rahbani , les chansons de Sammy Clark datant des premières années de la guerre et bien d’autres encore. Devant le musée, le sit-in s’est fait aussi en chansons. Les manifestants, de droite et de gauche, ont repris tous en chœur des chansons de Rabih el-Khaouly, de Ziad Rahbani, de Magida el-Roumi et de Feyrouz, avant de conclure sur un message d’espoir : celui de la «reconstruction du Liban» (Rajeh yitaamar Lebnan), la chanson composée par Zaki Nassif.
Il suffisait d’écouter les chants patriotiques qui ont été entonnés par la foule pour se rendre compte de la diversité politique qui régnait mardi devant le musée national. Rue Huvelin, entre 11h et 11h30. La fièvre commence à monter parmi les étudiants. Mis à part l’hymne national, qui est le seul chant entonné par la foule durant la procession jusqu’au musée,...
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