Messe de l’Indépendance à Paris en présence de Aoun

La messe traditionnelle pour la commémoration de l’Indépendance, célébrée hier en la cathédrale Notre-Dame du Liban à Paris, s’est caractérisée cette année, selon un communiqué distribué en soirée, par «un mouvement favorable à un Liban libre, souverain et indépendant, qui a réclamé le retrait des forces syriennes du Liban». L’office a été célébré par le vicaire patriarcal maronite en France, Mgr Saïd Élias Saïd, en présence du président du conseil des Églises orientales en France, Mgr Jarvis, de l’ambassadeur du Liban en France Élysée Alam, de l’ambassadeur du Liban à l’Unesco Antoine Jomaa, du représentant de la Ligue arabe Nassif Hitti, de l’ancien chef du gouvernement de militaires, le général Michel Aoun, du président de la Ligue maronite Harès Chéhab, de l’ancien ambassadeur de France au Liban René Ala, du président du Comité de solidarité avec le Liban, le général de Chazelles, du journaliste Ali Nassereddine venu à la tête d’une délégation, du représentant des Forces libanaises dissoutes Élie Baraghid, du président du Rassemblement pour le Liban (RPL-aouniste) Simon Abiramia, ainsi que des représentants du Parti national libéral, du parti Kataëb et des communistes libanais de France. Dans son homélie, Mgr Saïd est revenu sur «la demande du redéploiement des forces syriennes en prélude à leur retrait du territoire libanais», formulée par le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, soulignant que cette « demande fait l’unanimité, pour la première fois depuis 25 ans, de tous les Libanais, chrétiens et musulmans, autour des propos du prélat maronite». À l’issue de l’office, l’assistance a entonné l’hymne national, puis Mgr Saïd a inauguré une exposition dans le salon de la cathédrale sur le thème «Le communiqué des évêques maronites et l’occupation syrienne du Liban». Des portraits du mufti Hassan Khaled, du président Béchir Gemayel, de Kamal Joumblatt, de l’imam Moussa Sadr, des journalistes Sélim Laouzi et Riad Taha, des photos des détenus libanais dans les prisons syriennes et des batailles de Zahlé et de Tripoli ainsi que des copies du communiqué de Bkerké ont été accrochés dans le salon.