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cabinet - Entretiens positifs du Premier ministre à Ryad Tâche ardue pour Hariri en Libye

Le Premier ministre Rafic Hariri n’aura certainement pas la partie facile à Tripoli où il entamera aujourd’hui ses entretiens avec les responsables libyens. En comparaison avec sa visite samedi en Arabie séoudite, où il possède d’excellentes relations personnelles avec les dirigeants du royaume wahabite, le chef du gouvernement aura en effet du mal à améliorer les relations libano-libyennes, qui ont été marquées ces derniers temps par une grande tension. Arrivé à 15h à Tripoli, reçu avec les honneurs officiels dus à son rang, M. Hariri a d’office annoncé dans le salon d’honneur de l’aéroport : «Le Libye est un pays arabe frère, et nous sommes venus pour consolider les relations bilatérales». De toute évidence, une tâche ardue à la lumière de l’attitude hostile que la communauté chiite au Liban manifeste à l’égard du régime de Mouammar Kadhafi. En effet, la dernière prise de position libanaise en date n’est guère encourageante à ce niveau. Cheikh Abdel Amir Kabalan, vice-président du Conseil supérieur chiite, avait estimé le 8 novembre que le mutisme de Tripoli sur le sort du chef de la communauté chiite, l’imam Moussa Sadr, risquait de provoquer des actions violentes contre le régime du colonel libyen. Les entretiens que le Premier ministre aura aujourd’hui avec son homologue libyen Moubarak el-Chamekh, puis avec le colonel Kadhafi devraient être ainsi déterminants quant à l’avenir des relations entre les deux pays. L’appui séoudien C’est dans une atmosphère bien plus amicale que M. Hariri a clôturé samedi soir sa visite à Ryad par une réunion avec le roi Fahd ben Abdel Aziz. En effet, dans l’agence de presse séoudienne il n’est question que de «rencontres cordiales» entre le chef du gouvernement libanais et les dirigeants de Ryad. Et de fait, ces derniers ont répondu favorablement à toutes les demandes d’appui formulées par M. Hariri face «aux dangers» auxquels le Liban est actuellement confronté. Les entretiens ont porté aussi sur les relations bilatérales entre les deux pays et sur la nécessité de les promouvoir notamment sur le plan économique. Le chef du gouvernement a également discuté «de la situation au Liban et des développements dans la région» avec le prince héritier, l’émir Abdallah ben Abdel Aziz, et le ministre de la Défense, le prince Sultan ben Abdel Aziz. Ce dernier, a notamment condamné les dernières menaces israéliennes adressées à Beyrouth, déclarant à ce sujet : «Le Liban a toujours été un pays de paix, et ne s’est jamais mis en position d’agresseur. Le royaume l’a toujours appuyé et continuera à le faire», a-t-il ajouté. À noter que, durant sa visite à Ryad, M. Hariri a contacté au téléphone le président de la République Émile Lahoud pour l’informer du résultat de ses entretiens avec les dirigeants séoudiens. Après la Libye, le Premier ministre doit se rendre ce soir au Maroc, puis en Égypte.
Le Premier ministre Rafic Hariri n’aura certainement pas la partie facile à Tripoli où il entamera aujourd’hui ses entretiens avec les responsables libyens. En comparaison avec sa visite samedi en Arabie séoudite, où il possède d’excellentes relations personnelles avec les dirigeants du royaume wahabite, le chef du gouvernement aura en effet du mal à améliorer les...