Rechercher
Rechercher

Actualités - REPORTAGES

FESTIVAL DU CINÉMA EUROPÉEN Trois metteurs en scène et une scénariste présentent leurs œuvres

Quatre invités au Festival du film européen ont rencontré la presse hier, au cinéma Empire. Pierre-Paul Renders, metteur en scène de Thomas est amoureux ; Hani Abou Assad, metteur en scène de The 14th Chick ; Eddy Terstall qui présente son film Bastards and Bridesmaids et Nathalie Saugeon scénariste de Ali Zaoua. Pour Pierre-Paul Renders c’est un plaisir de voir son film projeté dans différents festivals avant sa sortie commerciale en Belgique. «Mes amis et mes parents ne l’ont pas encore vu. Ils sont jaloux des festivaliers de Venise, du Canada et de Beyrouth». «Ce scénario quasi interactif m’a donné d’emblée la vision d’un film qui inviterait le spectateur à s’impliquer activement pour se laisser absorber par ces plans-séquences et imaginer le non-dit et le non-montré. Je suis loin d’être un adepte de l’austérité visuelle ou de l’hermétisme, mais je trouve peu excitant de faire ingurgiter au spectateur des images pré-cuites, pré-mâchées et pré-digérées. D’autant plus que mon film traite de la passivité face à l’écran». Nathalie Saugeon s’est déclarée ravie d’être à Beyrouth. Un peu fatiguée aussi car on fait beaucoup la fête ici. Elle est surtout intéressée par les réactions du public lors de la projection des films. Elle a participé à l’écriture du scénario de Ali Zaova. Cette coproduction Maroc/France est un film sur la vie. Une histoire de quêtes, de mort et d’accomplissement. Eddy Terstall a noté que la participation aux festivals de cinéma est une occasion de juger de l’universalité de l’œuvre. «Le plus intéressant, c’est quand le film renferme un message humain et qu’il arrive à toucher son assistance». Terstall venait de rencontrer des étudiants en audiovisuel. «Nous avons discuté des difficultés auxquelles nous faisons face, nous les cinéastes qui allons contre la marée hollywoodienne. Il s’agit d’un véritable colonialisme culturel auquel nous devons faire face», a déclaré le metteur en scène hollandais qui a incité les ministères de la Culture à soutenir les productions locales. Hani Abou Assad est né à Nazareth. Il s’est rendu à 19 ans en Hollande pour suivre des études d’ingénierie aéronautique. À 28 ans, il s’est lancé dans la production et la mise en scène. Après avoir travaillé sur des documentaires pour la BBC et Channel 4, il a dirigé son premier court-métrage Paper House, qui a obtenu le second prix au Festival du film de Jérusalem et le Prix du public à la Biennale de cinémas arabes à Paris. Il a coproduit le film néerlando-palestinien Curfew (1993, par Rachid Machrawi) qui a obtenu la «Pyramide d’or» au Festival du film du Caire et le prix Unesco à Cannes. Son court-métrage, The 13th, a été sélectionné pour le Festival du film de Rotterdam. Abou Assad a coopéré avec l’auteur hollandais, basé à New York, Arnon Grunberg, il y a deux ans, et ensemble ils ont produit leur premier long-métrage, The 14th Chick. Ce film, présenté hier au festival, est une comédie de l’absurde. Ou plutôt une tragi-comédie ironique sur les jeunes, la famille et l’amitié dans l’Amsterdam d’aujourd’hui. M.G.H.
Quatre invités au Festival du film européen ont rencontré la presse hier, au cinéma Empire. Pierre-Paul Renders, metteur en scène de Thomas est amoureux ; Hani Abou Assad, metteur en scène de The 14th Chick ; Eddy Terstall qui présente son film Bastards and Bridesmaids et Nathalie Saugeon scénariste de Ali Zaoua. Pour Pierre-Paul Renders c’est un plaisir de voir son film...