« La présence syrienne est devenue oppressive », selon le courant de Najah Wakim

 «Nous n’envisageons pas les rapports libano-syriens autrement qu’excellents et nous refusons de voir le Liban comme épicentre du complot contre le rôle national dans le cadre de la lutte arabo-israélienne. Sauf que ces relations, aujourd’hui, ne sont pas saines, elles s’entretiennent d’une façon viciée, ce qui ne peut que nuire aux intérêts des deux pays», a affirmé le Mouvement du peuple (le courant de Najah Wakim), dans un communiqué publié hier. «La responsabilité en incombe aux dirigeants syriens, certains d’entre eux traitant le Liban comme si c’était un pays abandonné, un terreau fertile servant uniquement leurs ambitions personnelles», précise le communiqué, indiquant que «cette présence militaire, celle des services de renseignements, a atteint un degré que rien ne justifie : c’est aujourd’hui une présence oppressive, tant au niveau de la vie politique interne qu’à celui de la libre décision».