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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Le leader du PSP exige des explications au sujet des menaces de Kanso

Le leader du Parti socialiste progressiste a réclamé samedi des «explications», voire des «excuses», pour avoir été menacé lors du débat de confiance, au Parlement, par le député Assem Kanso, membre du commandement de la branche libanaise du Baas prosyrien. «Si je suis (...) indésirable à Damas, il n’y a pas de problème, c’est leur affaire. Seulement je demande des explications sur le discours de l’un de leurs représentants», a déclaré M. Joumblatt dans une interview à Radio France Internationale (RFI). «Quand on vous accuse d’être un traître, c’est-à-dire d’être à la solde des Israéliens, cela veut dire, celui-là, liquidez-le, ni plus ni moins», a-t-il dit au sujet de l’intervention de M. Kanso, lequel avait indirectement accusé le leader du PSP de «collaboration» avec Israël. M. Kanso avait alors déclaré à ce propos : «La Résistance libanaise, la Syrie et l’armée libanaise attendent au tournant les collaborateurs avoués et cachés (...) qui ne seront pas à l’abri des armes des résistants». Samedi, sur RFI, M. Joumblatt a estimé que sa déclaration au Parlement sur la présence syrienne avait été claire : «(Damas) ne (doit) pas se mêler de tout, ni plus ni moins». «Je demande à dialoguer et au lieu de dialoguer on me menace de liquidation. C’est à moi de demander des explications (...). C’est peut-être un peu à eux de présenter des excuses», a-t-il dit. «Ce n’est pas un sacrilège» de demander le «rééquilibrage» de la relation syro-libanaise. «Seul un Liban démocratique, fort et souverain est une garantie pour la Syrie», a estimé le leader du PSP. Nasrallah : Une question inopportune Sans citer le nom de M. Joumblatt, le chef du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah, a jugé samedi «tout à fait inopportun de poser la question de la présence syrienne, quelle que soit la manière de la poser». «Aujourd’hui, après le retrait israélien et la libération (du Liban-Sud en mai), le Liban a plus que jamais besoin de la présence militaire syrienne pour le protéger de la vengeance d’Israël», a affirmé le secrétaire général du Hezbollah.
Le leader du Parti socialiste progressiste a réclamé samedi des «explications», voire des «excuses», pour avoir été menacé lors du débat de confiance, au Parlement, par le député Assem Kanso, membre du commandement de la branche libanaise du Baas prosyrien. «Si je suis (...) indésirable à Damas, il n’y a pas de problème, c’est leur affaire. Seulement je demande des...