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Actualités - CHRONOLOGIE

SPECTACLE « Starmania » : le public n’est pas resté « stone »...

Longue standing ovation pour la première de Starmania au Casino du Liban. Cet opéra rock de Michel Berger et Luc Plamondon, au succès jamais démenti depuis 22 ans, ne laisse décidément «stone» aucun public. Et garde une place privilégiée dans la cour des comédies musicales françaises. Remanié en 1993 par le metteur en scène et chorégraphe canadien Lewis Furey, le spectacle peut de prime abord surprendre ceux parmi le public qui avaient vu une des premières versions. Car il faut rappeler que la comédie musicale, qui a lancé deux générations d’artistes, dont France Gall, Daniel Balavoine, Diane Dufresne et plus tard Maurane et Renaud Hantson, a été allégée au fil des ans (pour les besoins des tournées) et a subi près de 8 adaptations. La dernière a été faite, il y a moins d’un an, au niveau des costumes et des décors. Au lieu et place des décors de gratte-ciel auxquels beaucoup de spectateurs s’attendaient, le plateau offrait un mélange «baroco-futuriste» de costumes intégrant des éléments même du décor. Comme le bar roulant porté par Marie-Jeanne, la serveuse automate, ou le trône à dossier globe terrestre qui «habille» Zéro Janvier, l’homme d’affaires, candidat à la présidence de l’Occident... En fond de scène : un grand écran surmonté d’un prompteur laisse le champ libre aux déplacements des chanteurs-comédiens. Une chorégraphie qui peut plaire ou décevoir selon les goûts, mais qui reste fidèle à l’esprit décapant des créateurs de Starmania. Michel Berger voulait y exprimer en musique la violence qu’il avait en lui. Luc Plamondon pour sa part affirme avoir «écrit des sentiments d’aujourd’hui projetés dans un monde de demain». Pari réussi. Starmania fêtera dans quelques années son quart de siècle sans avoir pris une ride. Grâce sans doute à l’intemporalité de sa trame qui tourne autour de l’ambition, des sentiments et des questions existentielles que se posent les sept personnages-clés. Mais grâce surtout aux tubes archicélèbres, comme «Le Blues du businessman» (Michel Pascal), «Les uns contre les autres», «SOS d’un terrien en détresse» (Frank Sherbourne), «Un garçon pas comme les autres» et bien sûr «Le monde est stone» (Loulou Hugues)... Des morceaux merveilleusement interprétés par la troupe canadienne. Même s’ils portent en filigrane les résonances des voix de France Galle, Michel Berger, Daniel Balavoine...Un beau spectacle à ne pas rater. Dernières représentations ce soir samedi 11, à 20h30 et demain dimanche 12 à 19h. Zéna ZALZAL
Longue standing ovation pour la première de Starmania au Casino du Liban. Cet opéra rock de Michel Berger et Luc Plamondon, au succès jamais démenti depuis 22 ans, ne laisse décidément «stone» aucun public. Et garde une place privilégiée dans la cour des comédies musicales françaises. Remanié en 1993 par le metteur en scène et chorégraphe canadien Lewis Furey, le...