L’ambassadeur appelle au renforcement de la coopération libano-américaine Satterfield : toutes les parties doivent œuvrer pour la stabilité

L’ambassadeur des États-Unis David Satterfield a consacré sa journée d’hier à des visites à plusieurs responsables avec qui il a étudié les possibilités de développer les relations libano-américaines. À l’issue de sa rencontre avec le Premier ministre Rafic Hariri, M. Satterfield a déclaré qu’il lui a remis un message de félicitations du président américain Bill Clinton. «J’ai également fait part à M. Hariri du souhait du président Clinton de voir se développer les relations libano-américaines», a-t-il ajouté. Prié de donner son avis sur la politique moyen-orientale de la nouvelle administration américaine, M. Satterfield a répondu que cette administration n’est pas encore en place et que, de toute façon, il est convaincu qu’il n’y aurait aucun changement au niveau des «dossiers essentiels, dont ceux du Moyen-Orient et du processus de paix». Au ministère des Travaux publics et du Transport où il a été reçu par M. Nagib Mikati, le diplomate américain a déclaré qu’il était venu le féliciter à l’occasion de la reconduction de son mandat à la tête de ce ministère. «Nous avons également passé en revue les moyens susceptibles de développer les relations entre le Liban et les États-Unis au niveau de l’aviation civile et du transport, ainsi que l’assistance américaine aux divers secteurs du ministère», a-t-il ajouté. Questionné par les journalistes présents sur les récentes menaces israéliennes contre le Liban, il a répondu que «toutes les parties doivent s’efforcer d’assurer la stabilité au Liban-Sud». Une source bien informée a indiqué que les entretiens qui se sont déroulés entre MM. Mikati et Satterfield ont essentiellement porté sur les projets qui pourraient être exécutés grâce à une assistance américaine dans des régions éloignées, comme le Akkar et Bab el-Tebbané. M. Satterfield aurait assuré qu’il était disposé à accorder l’assistance nécessaire, en fonction d’une étude qui serait soumise en ce sens à l’ambassade. M. Satterfield a également rencontré le ministre de la Culture Ghassan Salamé avec qui il a passé en revue les relations bilatérales après l’avoir félicité pour sa désignation à ses nouvelles fonctions. À sa sortie du ministère de la Culture, il a déclaré qu’il avait étudié, avec M. Salamé, la possibilité d’une coopération libano-américaine approfondie et qu’il s’était renseigné sur les secteurs culturels qui pourraient bénéficier d’une assistance américaine accrue. Au sujet de la coopération future entre les deux pays dans le cadre de l’Agence américaine pour le développement, M. Satterfield a précisé que cette coopération remonte à plusieurs années déjà et qu’elle n’a jamais cessé. «Nous maintiendrons un contact permanent avec M. Salamé pour rester informés des besoins de son ministère», a-t-il conclu.