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Actualités - DOCUMENT

Kabalan : « Notre joie reste incomplète »

«Notre joie restera incomplète tant que les «absents» ne seront pas revenus des geôles libyennes, les prisonniers rentrés des prisons israéliennes, les fermes de Chebaa, le Golan, la Cisjordanie, Gaza et la Ville sainte libérés et les réfugiés palestiniens de retour chez eux». C’est l’essentiel du message que le vice-président du Conseil supérieur chiite a délivré aux croyants lors de la prière de la fin du Ramadan à la mosquée de l’imam Hussein ben Ali à Bourj Barajné. «Le Liban est actuellement en pleine forme, et les Libanais ont droit à la stabilité et au calme auxquels ils ont toujours aspirés, ce qui confère à nos fêtes cette année une saveur particulière d’autant plus que le Sud est de nouveau libre», a commencé par dire le dignitaire religieux chiite au début de son prêche. Il a ajouté : «Mais toutes ces réalisations ont besoin d’être consolidées, d’où notre insistance pour une plus grande justice qui ferait sentir aux Libanais l’équité d’un régime à l’ombre duquel ils aspirent à davantage de convivialité». Cheikh Abdel Amir Kabalan, qui n’a pas oublié d’évoquer l’absence de Moussa Sadr, a rappelé aussi les crimes de l’État hébreu et le sort des réfugiés palestiniens. «Cet état sioniste et usurpateur n’hésite pas à commettre des crimes et des génocides contre le peuple palestinien désarmé, il entend coloniser les Arabes et les musulmans, les déposséder de leurs fortunes et dominer leurs terres. Ce projet implacable et démoniaque a échoué grâce à la volonté de nos martyrs et cette débandade à laquelle l’armée d’occupation a été contrainte au Sud est l’exemple type de ce que nous pouvons réaliser», a affirmé cheikh Kabalan. Il a poursuivi : «Cette réussite devrait se répéter en Palestine amenant la libération des territoires palestiniens et de la Ville sainte. Nous devons considérer le soutien à l’intifada comme un devoir religieux et national et comme une nécessité arabe et islamique afin qu’elle puisse se poursuivre car elle constitue l’unique voie pour la libération». Enchaînant sur le même chapitre, cheikh Kabalan a rappelé la position officielle libanaise concernant le problème des réfugiés. «Il nous faut rappeler une constante de la politique libanaise concernant le problème des réfugiés palestiniens : leur implantation au Liban ou dans d’autres pays arabes constitue un interdit religieux et politique. Nous ne pouvons aucunement admettre pareille issue à leur problème car ceci constitue, purement et simplement, une légalisation de l’occupation israélienne de la Palestine et une reconnaissance formelle de notre part de cet acte d’usurpation. Nous ne pouvons en aucune façon admettre que le droit au retour des réfugiés palestiniens, conformément aux termes de la résolution 194 du Conseil de sécurité, soit occulté sous n’importe quel prétexte», a affirmé cheikh Kabalan.
«Notre joie restera incomplète tant que les «absents» ne seront pas revenus des geôles libyennes, les prisonniers rentrés des prisons israéliennes, les fermes de Chebaa, le Golan, la Cisjordanie, Gaza et la Ville sainte libérés et les réfugiés palestiniens de retour chez eux». C’est l’essentiel du message que le vice-président du Conseil supérieur chiite a délivré...