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Actualités - CHRONOLOGIE

Santé Vache folle : davantage de prudence, recommande Consumers Lebanon

Le président chinois Jiang Zemin a lancé mercredi une mise en garde aux anciennes possessions européennes de Macao et de Hong Kong contre toute activité antichinoise. Dans un discours prononcé à Macao à l’occasion du 1er anniversaire du retour du territoire portugais dans le giron chnois, M. Jiang a assuré que le gouvernement de Pékin n’interviendrait pas dans les affaires quotidiennes de Macao. Mais il a dans le même temps souligné que les autorités de la Région autonome spéciale (RAS) de Macao devaient «prendre des mesures concrètes pour défendre les intérêts de la nation et l’autorité du gouvernement central, sans permettre à quiconque d’agir à l’encontre du gouvernement central ni de diviser le pays». M. Jiang a précisé que son discours valait aussi pour l’ex-colonie britannique de Hong Kong rétrocédée à la Chine en 1997. «Bien que Hong Kong ne soit pas exactement comme Macao, je pense que tout ce que j’ai dit s’applique également à Hong Kong», a-t-il dit. Les deux territoires sont, depuis leur retour dans le giron chinois, gouvernés selon la formule «un pays, deux systèmes» leur accordant une grande autonomie et garantissant l’exercice des libertés publiques. Cette sévère mise au point du président chinois intervient au lendemain de l’interpellation à Macao d’une quarantaine d’adeptes de la secte Falungong, interdite par les autorités de Pékin l’an dernier, qui entendaient profiter de la venue de M. Jiang pour manifester. Au moins cinq adeptes ont été interpellés lors d’échauffourées avec la police alors qu’ils tentaient de rejoindre d’autres adeptes au débarcadère du ferry en provenance de Hong Kong, située à l’autre extrémité de l’estuaire de la Rivière des Perles. Un adepte sino-australien Kelly Hong Xu, 30 ans, a raconté que sept policiers l’avaient arrêtée à son arrivée à Macao tôt mercredi où elle avait l’intention de prendre part à des exercices de méditation dans un parc de la ville en compagnie d’une vingtaine d’autres adeptes. «Après m’avoir traînée dans un ascenseur, ils ont commencé à me frapper à la tête et sur le corps», a-t-elle affirmé. Elle a ensuite été contrainte d’embarquer à bord d’un ferry à destination de Hong Kong. La police est également intervenue dans ce parc de Macao où des adeptes se sont réunis pour pratiquer leurs exercices de méditation. Ils ont été autorisés à continuer après avoir accepté de retirer des banderoles critiquant le président chinois pour sa politique de répression à l’égard de la secte. Selon Frank Lu, le directeur du centre d’information pour les droits de l’homme et la démocratie en Chine, basé à Hong Kong, les interpellations d’adeptes du Falungong à Macao montrent que «Pékin ne respecte pas ses engagements». «Si les autorités de Macao nous interdisent d’entrer, alors il n’y a plus de formule “un pays, deux systèmes”», a-t-il dit, alors qu’il a lui-même été empêché de débarquer à Macao. Le président chinois a par ailleurs critiqué les médias de Macao, leur demandant de «mieux respecter leurs responsabilités sociales». Les médias «doivent jouer un role positif dans les questions ayant trait à la prospérité de Macao et aux intérêts de l’état et du peuple», a-t-il dit. La presse de Hong Kong avait pour sa part déjà été sévèrement rappelée à l’ordre en octobre dernier par le président chinois, au début d’un entretien avec le chef de l’Exécutif de Hong Kong Tung Chee-hwa. Dans son discours, le président chinois s’est également félicité de la chute de la criminalité à Macao depuis son retour à la «mère patrie». Macao a souvent été dans le passé le théâtre de règlements de comptes entre membres des triades chinoises (mafia locale), très actives à Macao où les casinos assurent une grande partie des revenus du territoire et où la prostitution est endémique.
Le président chinois Jiang Zemin a lancé mercredi une mise en garde aux anciennes possessions européennes de Macao et de Hong Kong contre toute activité antichinoise. Dans un discours prononcé à Macao à l’occasion du 1er anniversaire du retour du territoire portugais dans le giron chnois, M. Jiang a assuré que le gouvernement de Pékin n’interviendrait pas dans les affaires...