Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS
Andraos réprouve la convocation du Conseil supérieur de défense
le 22 décembre 2000 à 00h00
Le député Antoine Andraos, proche du Premier ministre Rafic Hariri, a critiqué hier le timing choisi pour la convocation du Conseil supérieur de défense, affirmant que «le véritable objectif de cette réunion est de contourner les dernières décisions gouvernementales, de frapper l’afflux des investissements vers le pays et d’empêcher les hommes d’affaires de se rendre au Liban, le seul pays de la région à tenir un langage guerrier». «Pourquoi ce conseil ne s’est-il pas réuni durant les dernières années, au moment où le Liban passait par des périodes difficiles? Le seul but de la convocation d’un tel conseil est, selon nous, l’annihilation du plus petit espoir que ce pays reprenne son activité politique et économique», a-t-il insisté. Dans une allusion à peine voilée au directeur de la Sûreté générale Jamil Sayyed, M. Andraos a critiqué la poursuite des interventions des services de sécurité dans la vie politique, «qui donnent des leçons de patriotisme aux journalistes et paralysent l’action des services publics». «Ces interventions ne sont pas les bienvenues et anéantissent les intiatives visant à relever le pays après les mesures positives prises par le Premier ministre Hariri et le gouvernement», a-t-il ajouté. «Qui se cache derrière les communiqués du Akkar (contre le patriarche Sfeir), et pourquoi l’État et les services de renseignements n’ont-ils pas bougé? Sommes-nous à la veille d’un nouveau Denniyé, du moment que l’État ne songe pas à poursuivre ceux qui publient ces communiqués dangereux?», a-t-il demandé.
Le député Antoine Andraos, proche du Premier ministre Rafic Hariri, a critiqué hier le timing choisi pour la convocation du Conseil supérieur de défense, affirmant que «le véritable objectif de cette réunion est de contourner les dernières décisions gouvernementales, de frapper l’afflux des investissements vers le pays et d’empêcher les hommes d’affaires de se rendre...
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