Le patriarche maronite Nasrallah Sfeir a souhaité hier, dans son homélie dominicale, que «les vœux des parents de disparus, qui attendaient le retour de leurs fils et qui ont été confrontés à une énorme déception, se réalisent». Il a également souhaité que «les blessures de ces parents soient pansées» et que «le pays recouvre sa situation normale, dans le cadre de laquelle tous les citoyens seront tranquilisés quant à leur présent et à leur avenir». Le prélat maronite a par ailleurs reçu à Bkerké une délégation de scouts maronites du Haut-Metn et de Sarba (Kesrouan), qui a réclamé l’ouverture d’une enquête concernant le sort des deux pères antonins Cherfane et Khalil, disparus le 13 octobre 1990. Le patriarche a de son côté affirmé «qu’il ne fallait pas se réjouir au moment où d’autres pleurent et souffrent», évoquant la peine des parents de milliers de détenus et de disparus pendant la guerre. «Ces parents ont besoin de quelqu’un pour les soutenir, et consoler leur incommensurable peine», a-t-il indiqué à l’adresse des scouts.
Le patriarche maronite Nasrallah Sfeir a souhaité hier, dans son homélie dominicale, que «les vœux des parents de disparus, qui attendaient le retour de leurs fils et qui ont été confrontés à une énorme déception, se réalisent». Il a également souhaité que «les blessures de ces parents soient pansées» et que «le pays recouvre sa situation normale, dans le cadre de...
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