Social - Don de 145 000 euros de l’UE Inauguration d’un centre pour la lutte contre la drogue

Un centre communautaire d’accueil pour la lutte contre la drogue a été inauguré hier à Sin el-Fil en présence notamment du ministre des Affaires sociales Assaad Diab et du chef de la délégation de la Commission européenne Dimitri Kourkoulas. Financé par un don de l’Union européenne de 145 000 euros et mis en œuvre par SOS Drogue international et l’ONG libanaise Soins infirmiers et développement communautaire (SIDC), la Maison de jeunes accueillera les personnes âgées de 16 à 25 ans présentant un comportement caractérisé par une présence prolongée dans la rue et les centres d’amusement, une attitude antisociale… Les objectifs du centre se résument comme suit : établir une relation confidentielle avec les jeunes d’une région géographique pilote (Sin el-Fil) identifiés comme étant des drogués ou présentant des risques d’abus de drogue (…) ; fournir aux jeunes des alternatives au comportement à risque qui les expose aux dangers sociaux et de santé (abus de drogue, sida), qui prennent la forme d’activités de loisirs et de conseil intelligent ; établir un partenariat , appuyé par les facilités et les structures adéquates, entre les jeunes, les membres de l’équipe de SIDC, afin de promouvoir un comportement de prévention de l’utilisation de la drogue. Grosso modo, cette Maison de jeunes offre à ceux-là la possibilité de discuter leurs problèmes sur le plan individuel et communautaire avec une équipe de travail spécialisée en plus d’activités de loisir. Le centre est composé d’un bureau pour les services de conseil individuel, d’une salle de réunion et de rencontre et d’une autre pour les jeux de société. À l’occasion de la cérémonie d’inauguration, M. Kourkoulas a prononcé une allocution dans laquelle il a souligné l’importance que l’UE accorde aux ONG dans le cadre de sa politique de coopération. Il a en outre résumé l’action de ce centre en indiquant que celui-ci «se proposera d’accompagner les jeunes afin d’écarter les dangers de la toxicomanie (…). Il le fera par des actions de prévention et de sensibilisation, de formation, d’information et d’éducation et de coopération avec les spécialistes», a ajouté M. Kourkoulas.