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Actualités - CHRONOLOGIE

Israël-Palestiniens - Informations contradictoires sur une visite de Clinton dans la région La diplomatie prend le pas sur la guerre

Pour la première fois depuis le début de la révolte palestinienne réprimée dans le sang par les Israéliens, la diplomatie a repris ses droits et occupé hier le devant de la scène. La décision de Barak de repousser de quatre jours l’ultimatum qu’il avait adressé samedi soir à Yasser Arafat pour qu’il mette fin aux attaques contre les soldats israéliens en Cisjordanie et dans la bande de Gaza a fourni aux médiateurs le temps dont ils avaient besoin pour réduire la tension, même si l’Autorité dénonce toujours la «logique de la force» du Premier ministre d’Israël qui «équivaut à une déclaration de guerre». Mais Kofi Annan, depuis lundi dans la région, a laissé percer une note d’espoir, voire d’optimisme, après des rencontres séparées avec Arafat et Barak. Outre l’Onu, la Russie, l’Union européenne et la Grande-Bretagne qui tentent d’arrêter l’escalade, le président US pourrait venir sur place en fin de semaine afin de parrainer un sommet israélo-palestinien. La nouvelle, annoncée par la télé israélienne, a été démentie en soirée par la Maison-Blanche qui a précisé que Clinton n’avait pas pris de décision concernant un tel déplacement. Sur le terrain, la situation reste précaire, des affrontements persistent et un enfant palestinien a de nouveau été tué.
Pour la première fois depuis le début de la révolte palestinienne réprimée dans le sang par les Israéliens, la diplomatie a repris ses droits et occupé hier le devant de la scène. La décision de Barak de repousser de quatre jours l’ultimatum qu’il avait adressé samedi soir à Yasser Arafat pour qu’il mette fin aux attaques contre les soldats israéliens en Cisjordanie...