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Actualités - CHRONOLOGIE

ASSOCIATIONS - Déjeuner et exposition à l’occasion des fêtes de fin d’année L’Afel, ou comment donner de l’amour et de l’espoir aux enfants démunis(photos)

Comme chaque année avant les fêtes de fin d’année, l’Association du foyer de l’enfant libanais (Afel) a organisé un déjeuner à ses fidèles et amis à l’École hôtelière de Dékouaneh. Fondée au début de la guerre pour venir en aide aux tout-petits, victimes de la misère, l’Afel poursuit son action entamée en 1976. Elle entoure les enfants issus de familles nécessiteuses ou de familles à problèmes sociaux. L’association, qui accueille actuellement 500 enfants et 220 familles, contribue à la formation des enfants en assurant leur développement scolaire et – ensuite – leur formation professionnelle. L’Afel aide également la famille de l’enfant à s’assumer et à se réhabiliter socialement et économiquement. À l’occasion des fêtes de fin d’année donc, l’Afel a offert un déjeuner et a organisé une exposition. Sur les stands, des objets fabriqués à la main par les mamans de l’Afel et d’autres produits confectionnés par des mains blanches (notamment des douceurs et des friandises) ont été vendus au profit de l’association, qui a de plus en plus de mal à trouver des donateurs et des volontaires. Depuis la fin des événements du Liban, les dons étrangers se sont quasiment taris. Et les volontaires, prêts à donner de leur temps aux enfants dans la misère ou encore capables de prendre la relève de ceux qui ont travaillé tout au long de la guerre, manquent terriblement. Mais au cours du déjeuner qui a rassemblé plus de 450 personnes, ces problèmes n’ont pas été exposés. Mme Simone Wardé, présidente de l’Afel, a préféré, dans son discours, mettre la lumière sur les réalisations de l’association. « Aujourd’hui, je veux être positive et vous parler de nos réalisations, a-t-elle dit, énumérant les réussites des enfants de l’Afel. Deux de nos enfants ont reçu leur diplôme de l’École hôtelière et ont été engagés pour un travail immédiat, un des nôtres également a brillamment réussi à la faculté d’information », a noté Mme Wardé. Et d’ajouter : « Un jeune homme, suivi depuis 15 ans par l’Afel, est actuellement à Paris pour terminer son doctorat de droit international, un autre, diplômé de l’AUB, a reçu une bourse pour continuer ses études en Amérique. » La présidente de l’Afel s’est penchée sur l’atmosphère qui règne dans les centres et services de l’association. « Nous œuvrons à maintenir un esprit d’amour, de partage et de solidarité », a-t-elle dit. Remerciant les amis de l’Afel, Mme Wardé a déclaré : « C’est grâce à vous et à votre aide que ces jeunes ont pu assurer leur avenir et affronter tous les problèmes vécus dans leurs familles, et c’est ce qui nous encourage à leur offrir un espoir dans un avenir plus sûr.» «Nous pouvons leur donner des métiers, ainsi qu’une éducation d’honnêteté et d’amour pour les autres », a-t-elle souligné en conclusion. Mme Neemat Kanaan, directrice générale du ministère des Affaires sociales, présente au déjeuner de l’Afel, a pris également la parole. « Quand j’ai été en contact avec l’Afel, j’ai pris connaissance d’une autre forme du travail social. Un travail qui n’a pas arrêté de me surprendre, a-t-elle dit, expliquant que l’importante action de l’association se fait dans « le silence et la discrétion.» « L’Afel qui, contrairement à d’autres ONG, ne s’est jamais plainte du manque de moyens du ministère des Affaires sociales, mise sur une action de qualité », a-t-elle relevé. Et d’ajouter : « C’est bien parce que l’association veut parvenir à l’autosuffisance, en finançant ses propres projets, qu’elle a créé un atelier à Sin el-Fil.» « Cet atelier n’a pas uniquement pour but de résorber le chômage mais aussi d’assurer des fonds capables de financer les activités de l’association », a-t-elle souligné en conclusion Pour marquer l’événement, une chorale formée des enfants de l’Afel a entonné trois chants écrits par Ghassan Rabah. Le groupe a été accompagné à l’orgue par une jeune fille du service d’aide en famille de l’Afel, qui a suivi des études musicales au conservatoire grâce à l’association et qui dispense actuellement des cours de piano. Notons dans ce cadre que le service d’aide en famille de l’Afel assure le suivi éducatif, scolaire et professionnel des enfants en les maintenant au sein de leur famille qui bénéficie, elle aussi, d’un soutien moral, social et matériel l’aidant ainsi à s’assumer. Sur une musique composée par Walid Gholmiyé donc, les enfants qui ont chanté ont repris les thèmes favoris de l’Afel : espoir, amour et pardon… Des valeurs capables de changer la vie de ceux qui vivent dans la misère ou encore de toute l’humanité.
Comme chaque année avant les fêtes de fin d’année, l’Association du foyer de l’enfant libanais (Afel) a organisé un déjeuner à ses fidèles et amis à l’École hôtelière de Dékouaneh. Fondée au début de la guerre pour venir en aide aux tout-petits, victimes de la misère, l’Afel poursuit son action entamée en 1976. Elle entoure les enfants issus de familles...