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Actualités - CHRONOLOGIE

DISTINCTION - Le prix Phénix ex æquo à Joseph Chami et Richard Millet Mémoires d’histoire et d’enfance(photo)

C’est hier, au siège de la Banque Audi, qu’a été remis le 7e prix Phénix. En présence de Ghassan Salamé, ministre de la Culture, d’Alexandre Najjar, membre du jury, mais aussi de Raymond Audi, Ghassan Tuéni, Gabriel Murr et Melhem Karam, président de l’Ordre des journalistes, les deux lauréats ex æquo, Joseph Chami, auteur du Mémorial du Liban et Richard Millet, écrivain français récompensé pour L’accent impur, une pièce de théâtre interprétée l’année dernière au théâtre al-Madina, ont reçu leur distinction. Un « enrichissement mutuel entre Orient et Occident » : Raymond Audi, qui patronne, depuis sa fondation en 1996, le prix Phénix, a tenu à témoigner de sa satisfaction à voir les liens de la France et du Liban aussi resserrés, grâce à une « osmose entre la littérature française et libanaise. » Quant à Alexandre Najjar, qui a brièvement rappelé les parcours des auteurs salués ce soir-là, il a explicité le choix du jury, qui a distingué « l’érudition et le courage » de Joseph Chami et « l’émotion, la sensibilité et la finesse » du texte de Richard Millet. Artisan obstiné, et récompensé, des deux années de la francophonie, Ghassan Salamé a souligné que « 307 événements liés à cet événement se sont déroulés au Liban ». Pour lui, « la francophonie a généré un enthousiasme réel qui a dépassé le cercle des francophones. » Cet engagement total dans une francophonie à la fois politique et culturelle a été salué, comme l’a dévoilé le ministre, par le président Chirac à travers une lettre et dans les termes suivants : « Après (un tel) foisonnement de la culture franco-libanaise, il sera difficile de faire mieux. » Pour Joseph Chami, recevoir le prix Phénix est « un témoignage d’intérêt qui accentue (sa) responsabilité » et son encyclopédie historique a été envisagée comme « un accomplissement du devoir de mémoire » afin de « mieux penser demain » et de « poursuivre la marche en évitant ce qui a été nocif. » Et Richard Millet, le dernier à prendre la parole, a prononcé un court discours très personnel par lequel il a confié qu’il n’est pas un phénix, « mais un écrivain », mais que cependant il a été, en recevant ce prix, « phénicisé », puisqu’à travers ses ouvrages, qui ont pour pivot central ses jeunes années passées au Liban, son enfance est « sans cesse renaissante ».
C’est hier, au siège de la Banque Audi, qu’a été remis le 7e prix Phénix. En présence de Ghassan Salamé, ministre de la Culture, d’Alexandre Najjar, membre du jury, mais aussi de Raymond Audi, Ghassan Tuéni, Gabriel Murr et Melhem Karam, président de l’Ordre des journalistes, les deux lauréats ex æquo, Joseph Chami, auteur du Mémorial du Liban et Richard Millet,...