Rechercher
Rechercher

Actualités

Commémoration La congrégation des Saints-Cœurs célèbre son 150e anniversaire

La supérieure générale de la congrégation des sœurs des Saints-Cœurs de Jésus et de Marie, sœur Angèle Saliba, a annoncé hier, dans une conférence de presse organisée au Centre catholique d’information (CCI), le programme des célébrations marquant le 150e anniversaire de la fondation, par les pères jésuites, de cet ordre religieux féminin. Congrégation à vocation essentiellement éducative, tournée d’abord vers la promotion de la femme orientale, la congrégation des sœurs des Saints-Cœurs de Jésus et de Marie a son origine dans la fusion, en 1853, au Liban, de deux groupes féminins que les missionnaires jésuites avaient formés : les « Mariamettes » du P. Raymond Estève et les « Pauvres Filles du Sacré-Cœur » du P. Paul-Marie Riccadonna, un Italien. Marquées par la spiritualité ignacienne et formées aux « Exercices spirituels » de saint Ignace de Loyola, les sœurs des Saints-Cœurs ont le cœur au ciel et les pieds sur terre, et allient contemplation et réalisme. À l’époque de leur fondation, l’éducation des filles était quasiment nulle. En fait, la société était hostile à l’éducation des filles, et la vie religieuse des femmes était limitée au cloître. Dans les familles aisées, les filles étaient instruites par leurs frères. Toutefois, avec l’arrivée des missions protestantes, les jésuites se rendirent compte que le mouvement d’émancipation des femmes par l’éducation était devenue irréversible. Ils ouvrirent donc des écoles pour filles. Pour les tenir, ils commencèrent par faire appel à des religieuses d’Occident, mais s’aperçurent très vite qu’il était préférable de se faire assister par des enseignantes du Liban. Très tôt, la mission de la congrégation des Saints-Cœurs devait franchir les frontières du Liban. Des écoles furent fondées en Syrie, en Palestine et en Égypte. À partir de 1957, au Maroc, au Tchad et en Algérie. La congrégation compte actuellement 400 membres travaillant dans 60 institutions diverses, dont 8 en Syrie, deux au Tchad et trois au Maroc. Elle a deux maisons de formation pour ses membres, à Rome et Paris. Les sœurs des Saints-Cœurs dirigent 50 établissements scolaires totalisant 35 632 élèves, encadrés par 3 052 enseignants et collaborateurs. Dans le domaine de la santé, un nombre important de sœurs travaillent dans des hôpitaux, des dispensaires et des maisons de repos appartenant à des instances ecclésiales ou civiles. Dans le domaine social, elles travaillent dans des foyers d’accueil et des orphelinats. Un certain nombre de sœurs enseignent dans des universités privées ou d’État. Dans le domaine pastoral et catéchétique, enfin, les religieuses des Saints-Cœurs œuvrent dans une trentaine de centres, pour l’approfondissement de la foi des jeunes et des adultes à travers la catéchèse, l’animation de retraites, les mouvements de jeunes, dont le Chemin de vie chrétienne, les veillées évangéliques, les camps, etc.
La supérieure générale de la congrégation des sœurs des Saints-Cœurs de Jésus et de Marie, sœur Angèle Saliba, a annoncé hier, dans une conférence de presse organisée au Centre catholique d’information (CCI), le programme des célébrations marquant le 150e anniversaire de la fondation, par les pères jésuites, de cet ordre religieux féminin. Congrégation à vocation...