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Réactions Nassib Lahoud : Michel Murr n’a pas osé recourir une seconde fois à l’arbitrage des urnes

Le président du mouvement du Rassemblement démocratique (RD), le député Nassib Lahoud, a affirmé hier que le député Michel Murr « demeurera aux yeux de la majorité écrasante des Libanais le symbole le plus clair de la corruption politique et de l’exploitation de l’autorité à des fins personnelles, ou pour la destruction des institutions et la répression des Libanais et de leur dignité ». « La population du Metn s’est clairement prononcée, au nom de tous les Libanais, a souligné le président du Renouveau démocratique. Elle l’a dit et répété, toutes les fois qu’il lui a été possible de surmonter les obstacles de la falsification et du trafic d’influence et de l’abus de pouvoir. Elle l’a dit tout dernièrement à l’occasion de l’élection partielle remportée par Gabriel Murr, au cours de laquelle l’opposition a obtenu la majorité dans les deux tiers des villages et municipalités du Metn. Une décision injuste du Conseil constitutionnel ne changera rien aux choses, et la meilleure preuve en reste que Michel Murr et tous ceux qui gravitent dans son orbite n’ont pas osé organiser de nouvelles élections et recourir de nouveau à l’arbitrage des urnes. » Par ailleurs, M. Lahoud a déclaré que la décision du Conseil constitutionnel de proclamer la victoire de Ghassan Moukheiber, qui n’avait pourtant obtenu que 1,7 % des voix, n’est en rien comparable à la nomination de 40 députés en 1991, « passage obligé vers l’application de l’accord de Taëf ». Pour le député de Jbeil, Farès Souhaid, « il est regrettable que M. Murr s’en soit pris aux instances religieuses, chrétiennes ou musulmanes, car elles se situent au-delà des différends politiques et constituent une soupape de sécurité pour le Liban et l’union nationale. Surtout que ces instances ont prouvé par le passé qu’elles sont les seules garantes de la convivialité ». « Nul n’ignore la position de Bkerké dans la partielle du Metn. Le patriarcat maronite n’a à aucun moment manifesté une prédilection en faveur de l’un ou l’autre candidat », a ajouté M. Souhaid, se demandant pourquoi M. Murr cherche à tout prix à impliquer les instances religieuses dans des différends d’ordre politique. « Ce n’est pas Kornet Chehwane qui court-circuite le rôle des institutions, mais le pouvoir politique lui-même, car quand ce pouvoir outrepasse les lois en vigueur, il court-circuite toute la Constitution. Le pouvoir agit comme s’il cherchait à détruire toutes les institutions », a-t-il poursuivi. De son côté, le député Pierre Gemayel a qualifié d’« étrange » le comportement de M. Murr qui « cherche à faire un come-back politique à travers le rôle de celui qui lance des accusations à tort et à travers et n’hésite pas à usurper les fonctions de ministre des Affaires municipales pour forcer la police municipale à participer à une cérémonie par le biais de laquelle il cherche à donner des leçons de patriotisme ».
Le président du mouvement du Rassemblement démocratique (RD), le député Nassib Lahoud, a affirmé hier que le député Michel Murr « demeurera aux yeux de la majorité écrasante des Libanais le symbole le plus clair de la corruption politique et de l’exploitation de l’autorité à des fins personnelles, ou pour la destruction des institutions et la répression des Libanais et...