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Actualités - CHRONOLOGIE

Cardahi: « Échec aux manigances ! »

Le ministre des Télécommunications, Jean-Louis Cardahi, a révélé que c’est le chef de l’État, le général Émile Lahoud, qui lui a demandé de faire savoir aux sociétés de téléphonie mobile Celis et LibanCell que les amendements introduits au texte de l’accord de transfert de propriété qu’elles sont sollicitées de signer est « intangible et définitif ». Faisant le récit de ses efforts pour « faire échec aux manigances » des deux compagnies, M. Cardahi a affirmé que le général Lahoud lui a demandé de convoquer, mercredi, les propriétaires et les avocats des deux compagnies et de leur demander de signer le nouveau document. Dans le même temps, M. Lahoud a demandé que la séance se déroule devant notaire et que ce dernier établisse le constat de la séance et du texte proposé. Le ministre des Télécommunications a enchaîné en affirmant que le texte de transfert de propriété a été approuvé par le Conseil des ministres, et que cet accord a été dûment enregistré dans le procès-verbal de la séance, ainsi que les réserves exprimées sur-le-champ par lui-même à ce sujet. Mais il a ajouté qu’après le Conseil des ministres, le Conseil supérieur de la privatisation y a ajouté deux éléments qu’il n’aurait en aucune façon acceptés. Le Conseil des ministres, a-t-il expliqué, avait approuvé le transfert de l’arbitrage de Paris à Genève, pour Cellis, une filiale de France-Télécom, et de Paris à Beyrouth pour LibanCell. Mais il ne s’était prononcé ni sur les délais de présentation de documents ni sur les autorités de nomination. Or, a enchaîné M. Cardahi, le Conseil supérieur de la privatisation a ajouté que le secrétaire général de la commission d’arbitrage du tribunal international de La Haye recevra l’autorité de nomination (c’est-à-dire le pouvoir de trancher, en cas de conflit sur la présidence de la cour d’arbitrage). Nous leur avons expliqué que le secrétaire général était un ancien haut fonctionnaire auprès du ministre français des Affaires étrangères, et qu’il y aurait dans ce cas mélange de compétences. Le second point portait sur les délais. L’État se voyait imposer des délais précis pour remettre ses documents et ses demandes. Ce détail non plus n’existait pas dans la formule approuvée en Conseil des ministres. Du reste, c’est la cour d’arbitrage elle-même qui fixe les délais, suivant le régime d’arbitrage choisi. Lundi dernier, fait part au chef de l’État, qui a approuvé la version définitive du texte de l’accord et m’a demandé de convoquer les représentants des deux sociétés pour le leur communiquer.
Le ministre des Télécommunications, Jean-Louis Cardahi, a révélé que c’est le chef de l’État, le général Émile Lahoud, qui lui a demandé de faire savoir aux sociétés de téléphonie mobile Celis et LibanCell que les amendements introduits au texte de l’accord de transfert de propriété qu’elles sont sollicitées de signer est « intangible et définitif ». ...