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Actualités - CHRONOLOGIE

Vie Politique - Le président de la Chambre, reçu hier par Lahoud, a convié l’Assemblée à une séance plénière les 2 et 3 décembre Pour Berry, Paris II seul ne suffit pas : Il faut un « Liban économique un et uni »(photos)

Le chef de l’État, Émile Lahoud, a continué, cinq jours après sa tenue, à évoquer avec ses différents visiteurs les retombées de Paris II. Ainsi, avec le ministre des Finances, Fouad Siniora, qu’il a reçu hier à Baabda, il s’est penché sur les activités du ministère à la lumière de la conférence des pays donateurs, ainsi que sur les mesures et autres initiatives exigées pour accompagner et compléter les décisions prises le 23 novembre. Après avoir été informé de l’ambiance qui avait prévalu lors de la séance de travail à l’Élysée, et des différentes rencontres bilatérales. Fouad Siniora, au sortir de Baabda, a déclaré avoir ressenti, « comme à chaque fois, l’intérêt » manifesté par le président Lahoud, « indispensable pour la réussite des mesures » suivies en vue d’une réforme financière. Avec le ministre de l’Information, Ghazi Aridi, le locataire de Baabda a effectué une tournée d’horizon, tant sur la scène locale que régionale. Un long entretien de quatre-vingt dix minutes, au cours duquel les deux responsables, pas toujours en très bons termes ces derniers temps, ont évalué les résultats de Paris II, à travers les soutiens publics offerts au Liban. Avant de mettre l’accent sur la « nécessaire unité interne, et une saine exploitation de cette réalisation ». Ghazi Aridi a déclaré avoir remercié le n° 1 de l’État pour les directives qu’il a données afin que les indemnités des employés de l’Office des transports en commun figurent en bonne place à l’ordre du jour du Conseil des ministres prévu aujourd’hui. Et pour que la bonne décision soit prise, afin de sauvegarder les droits de ces employés. Enfin, il a indiqué avoir évoqué avec le président Lahoud l’affaire de l’Université libanaise et les demandes des enseignants, ainsi que le dossier de Télé-Liban, « auquel le président a accordé une attention particulière ». Parmi les autres visiteurs du palais présidentiel : le procureur général, Adnane Addoum, le directeur général de la Sûreté de l’État, Édouard Mansour, ainsi que le doyen du corps consulaire, le consul de Singapour Joseph Habis. Auparavant, le président Lahoud avait reçu, comme tous les mercredis, le président de la Chambre, Nabih Berry. À l’ordre du jour : les dossiers locaux et régionaux. Ainsi que, bien évidemment, les retombées de Paris II. C’est d’ailleurs cette question-là qui a été au centre de la rencontre hebdomadaire du n° 2 de l’État avec les députés, hier place de l’Étoile. « La conférence de Paris II a besoin d’un Liban économique un et uni pour en accompagner les résultats. Il est nécessaire d’appliquer les mesures économiques et financières sur le plan interne – des mesures qui compléteraient les résultats de Paris II. Le tout dans le cadre du règlement de la crise économique », a précisé, aux parlementaires qu’il a reçus, le président de la Chambre. Ces mêmes députés ont confirmé que Nabih Berry s’est réuni récemment avec une délégation d’enseignants, qu’il « tient à leurs droits acquis » et qu’il appelle à un dialogue visant à régler ce dossier. Autres sujets évoqués : le limogeage du mohafez du Mont-Liban, Adnane Doumiati, qualifié par Nabih Berry et bon nombre de députés d’» illégal », les deux parties jugeant qu’il « ne fallait pas » l’ôter de son poste. Enfin, notons que le n° 2 de l’État a estimé que les menaces américaines contre l’Irak sont « sérieuses » et que la décision de ne prolonger le programme pétrole contre nourriture que de neuf jours est « un mauvais signe » allant dans le sens de ces menaces. Et selon l’agence Akhbar el-Yom, Nabih Berry aurait informé certains des députés qu’il a reçus, et après qu’il se fut entretenu avec le président Lahoud, que les 5 % de réduction sur les pensions des retraités prévus par le budget 2003 allaient être refusés en séance plénière par la Chambre. Que cela entrait dans le cadre d’une « étape parallèle que l’on appellerait Beyrouth I, et qui boosterait l’économie nationale grâce à des mesures internes ». De même qu’il a classé, parmi les mesures « nécessaires », la suppression du Conseil national de l’audiovisuel, puisque personne « n’en a vraiment besoin et que le ministère de l’Information » peut remplir ce rôle. Enfin, Nabih Berry, qui a reçu le nouveau président du Conseil supérieur de la magistrature Tanios Khoury, a convié la Chambre à une séance plénière, lundi 2 et mardi 3 décembre.
Le chef de l’État, Émile Lahoud, a continué, cinq jours après sa tenue, à évoquer avec ses différents visiteurs les retombées de Paris II. Ainsi, avec le ministre des Finances, Fouad Siniora, qu’il a reçu hier à Baabda, il s’est penché sur les activités du ministère à la lumière de la conférence des pays donateurs, ainsi que sur les mesures et autres initiatives...