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Actualités - CHRONOLOGIE

Siniora : L’Administration US n’a rien demandé au Liban

Le ministre des Finances, Fouad Siniora, a affirmé hier que l’Administration américaine n’a rien demandé au Liban en contrepartie de son soutien à la conférence de Paris II, de même que le gouvernement libanais n’a pris aucun engagement à caractère politique pour obtenir le soutien US. M. Siniora a fait une déclaration en ce sens à l’issue de la réunion que la commission parlementaire des Finances a tenue hier, place de l’Étoile, afin de poursuivre l’examen du projet de budget 2003. À l’issue de la réunion, M. Siniora a affirmé, en réponse aux questions des journalistes, que l’entretien que le Premier ministre Rafic Hariri a eu lundi avec le président George Bush, à Washington, avait été « positif et utile, pour ce qui a trait à la présence et à la représentation des États-Unis » à la conférence de Paris II (qui doit avoir lieu samedi prochain au palais de l’Élysée). Interrogé sur la décision de l’Administration US de se faire représenter à la rencontre de l’Élysée par le secrétaire d’État adjoint pour le Proche-Orient, William Burns, le ministre des Finances a déclaré: « Pourquoi pas William Burns ? Le Liban a obtenu le soutien des États-Unis et des autres pays participant à Paris II. Les préparatifs à cet égard vont bon train. » M. Siniora a précisé sur ce plan que lors de la dernière visite que M. Hariri et lui-même avaient effectuée à Washington au début du mois de novembre (en compagnie de MM. Riad Salamé et Bassel Fleyhane), le secrétaire au Trésor, Paul O’Neil, avait indiqué qu’il ne pourrait pas être présent à la rencontre de l’Élysée le 23 novembre en raison du fait qu’il doit participer à cette même date à une conférence en Asie. En réponse à une question sur l’objectif de la visite inopinée de M. Hariri à Washington, lundi, M. Siniora a déclaré : « Il s’agissait d’appuyer les demandes du Liban aux pays amis des États-Unis et participant à la conférence. » Et d’ajouter : « Rien n’a été demandé au Liban (pour soutenir Paris II) et de son côté, l’État libanais n’est nullement disposé à donner des engagements (à caractère politique). » Le ministre des Finances a, d’autre part, rappelé l’objectif de la conférence de Paris II : « Il est clair que cette conférence est importante sur le plan du soutien aux efforts du gouvernement visant à résoudre le problème du déficit budgétaire. Cela débouchera sur des flux financiers (sur le marché libanais) qui viendront s’ajouter aux flux provenant de la privatisation, sans compter les efforts déployés pour réduire le déficit budgétaire, ce qui aura pour conséquence de provoquer une baisse des taux d’intérêt et de relancer par le fait même l’activité économique. » En conclusion, M. Siniora a réaffirmé que les montants qu’obtiendra le Liban après Paris II iront exclusivement à la restructuration de la dette publique. « Aucune partie de ce montant ne sera consacrée aux dépenses publiques », a souligné M. Siniora.
Le ministre des Finances, Fouad Siniora, a affirmé hier que l’Administration américaine n’a rien demandé au Liban en contrepartie de son soutien à la conférence de Paris II, de même que le gouvernement libanais n’a pris aucun engagement à caractère politique pour obtenir le soutien US. M. Siniora a fait une déclaration en ce sens à l’issue de la réunion que la...