Rechercher
Rechercher

Actualités

Justice Nasri Lahoud : « J’ai connu des déceptions douloureuses »

« J’ai connu, dans ma carrière, des déceptions douloureuses comme des blessures ». Ces mots prononcés hier par le président sortant du Conseil supérieur de la magistrature, Nasri Lahoud, ne sont qu’une version très édulcorée des propos cinglants qu’il a tenus au quotidien as-Safir, accusant les hommes politiques d’ingérence dans les affaires de la justice, « qui n’est plus qu’une administration semblable à d’autres, comme l’EDL », ou critiquant encore certains de ses collègues « qui ont construit des palais grâce à des fonds dont on ignore l’origine ». Selon lui, d’autres juges ne rendent qu’une vingtaine de verdicts par an. Certes, M. Lahoud ne pouvait en dire plus lors d’une cérémonie de passation des pouvoirs à l’occasion de laquelle il a « remis le flambeau de la justice » à son « ami » et successeur à la tête du CSM, Tanios Khoury. D’ailleurs, dans un bref entretien accordé à la LBC après la cérémonie, M. Lahoud a tenu à préciser que son interview au Safir n’en était pas une en réalité, et qu’il s’agissait seulement d’une conversation à bâtons rompus avec un journaliste du même quotidien. La cérémonie s’est déroulée à 14h au siège de la Cour de cassation, chambre pénale, en présence d’un grand nombre de magistrats. Auparavant dans la matinée, le président sortant du Conseil supérieur de la magistrature s’était rendu au palais de Baabda où le chef de l’État, le général Émile Lahoud, lui a décerné la médaille de l’Ordre du Cèdre, grade de grand commandeur, à l’occasion de la fin de son mandat à la tête du CSM. M. Nasri Lahoud était accompagné du ministre de la Justice Samir Jisr.
« J’ai connu, dans ma carrière, des déceptions douloureuses comme des blessures ». Ces mots prononcés hier par le président sortant du Conseil supérieur de la magistrature, Nasri Lahoud, ne sont qu’une version très édulcorée des propos cinglants qu’il a tenus au quotidien as-Safir, accusant les hommes politiques d’ingérence dans les affaires de la justice, « qui...