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Actualités - CHRONOLOGIE

Le RD veut empêcher le bouleversement du rapport dette en livres/dette en devises

Le mouvement du Renouveau démocratique (RD) veut restreindre la liberté de conversion des fonds que le Liban pourrait obtenir grâce au forum Paris II, au volume actuel de la dette libanaise en devises. Son président, Nassib Lahoud, et l’un de ses membres, le député Misbah Ahdab, vont proposer qu’un amendement en ce sens soit introduit au projet de loi autorisant le gouvernement libanais à effectuer un emprunt de 7 milliard de dollars sur les marchés étrangers, que les commissions parlementaires viennent d’approuver. Ce projet sera débattu au cours de la prochaine séance générale de la Chambre. Dans un communiqué publié hier, à l’issue de la réunion hebdomadaire de son comité exécutif, sous la présidence de M. Lahoud, le RD a explicité le sens de sa démarche, affirmant redouter que l’augmentation de la dette en devises du Liban ne la rende « risquée ». Le communiqué fournit, à ce sujet, les chiffres suivants : sur les 30 milliards de dollars de dettes du Liban, 12 d’entre eux sont en dollar, et 18 autres en devise libanaise, soit un rapport de 40 à 60 % respectivement. Toutefois, la conversion en devises étrangères d’une partie de la dette en livres, pour un montant de 7 milliards de dollars, va renverser cette situation, en sorte que la dette en devises sera alors majoritaire. « Du point de vue stratégique, un tel renversement affaiblit l’immunité financière et économique du pays » et la rend « plus vulnérable » à l’étranger, affirme le Renouveau démocratique, et « rend sa politique de gestion de la dette moins souple ». Le communiqué du RD ajoute qu’il s’oppose à un tel renversement, précisant que le gouvernement ne devrait être autorisé à effectuer de gros emprunts en devises que dans « des circonstances exceptionnelles et pour financer de grands projets de développement ». Selon le Renouveau démocratique, la baisse du taux et la prolongation de l’échéance de la dette en devises est susceptible, en elle-même, de se répercuter favorablement sur la dette en livres libanaises. Cependant, la baisse des taux sur la livre doit être le fruit d’une convention entre le gouvernement et les banques, comprenant « des réformes susceptibles de créer un climat de confiance économique et politique qui garantirait, à moyen et long termes le maintien des taux d’intérêt à des niveaux réduits et les empêcheraient de monter à nouveau ».
Le mouvement du Renouveau démocratique (RD) veut restreindre la liberté de conversion des fonds que le Liban pourrait obtenir grâce au forum Paris II, au volume actuel de la dette libanaise en devises. Son président, Nassib Lahoud, et l’un de ses membres, le député Misbah Ahdab, vont proposer qu’un amendement en ce sens soit introduit au projet de loi autorisant le...