Les États-Unis ont continué hier à agiter le spectre de la guerre contre l’Irak, faisant fi des commentaires de la presse de Bagdad, qui laissait entendre pourtant que l’acceptation de la résolution 1441 de l’Onu par le régime était pratiquement acquise. Exprimant haut et clair son scepticisme quant à la volonté de Saddam Hussein de respecter les termes de cette résolution, Washington a une fois de plus menacé Bagdad d’une intervention militaire en cas de violation des obligations fixées par les Nations unies. L’un après l’autre, la conseillère du président pour la Sécurité nationale Condoleezza Rice, le secrétaire général de la Maison-Blanche Andrew Card et le secrétaire d’État Colin Powell sont montés dimanche au créneau pour réaffirmer le sérieux des intentions américaines. Quant au Pentagone, il prépare différents plans d’attaques, dont celui choisi par George W. Bush, selon le New York Times, qui s’appuiera sur une force de 200 000 à 250 000 hommes. PAGE 11
Les États-Unis ont continué hier à agiter le spectre de la guerre contre l’Irak, faisant fi des commentaires de la presse de Bagdad, qui laissait entendre pourtant que l’acceptation de la résolution 1441 de l’Onu par le régime était pratiquement acquise. Exprimant haut et clair son scepticisme quant à la volonté de Saddam Hussein de respecter les termes de cette...
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