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Actualités - CHRONOLOGIE

Médecine L’hypertension artérielle, une maladie bientôt curable ?

C’est sur le sujet de l’hypertension artérielle que la Société libanaise de cardiologie et de chirurgie cardiaque tient depuis mercredi, à l’hôtel Phoenicia, son deuxième congrès, en présence du Dr Élie Chekrallah, président de la société, du Dr Waël Chalak, président élu et coordinateur du congrès, et du doyen de la faculté de médecine de l’Université Saint-Joseph, le Pr Pierre Farah. Le congrès s’achève aujourd’hui. Sur la curabilité de l’hypertension artérielle, le Dr Gérard Plante, de l’Université de Sheerbroke (Québec), a tenu hier une conférence de presse au cours de laquelle il a notamment déclaré : « L’hypertension artérielle représente l’une des causes de morbidité et de mortalité cardio-vasculaire les plus importantes. On a travaillé depuis un demi-siècle sur les axes physiopathologiques impliqués dans cette condition morbide, entres autres sur les aspects génétiques, environnementaux, métaboliques, endocriniens, nerveux autonomiques et cardio-vasculaires. Le rôle central joué par le système vasculaire proprement dit dans le développement de l’hypertension fait actuellement l’objet d’observations expérimentales et cliniques intéressantes, surtout en regard d’anomalies qui pourraient précéder l’élévation de la résistance périphérique, c’est-à-dire la maladie elle-même. » « Ces anomalies, a poursuivi le Dr Plante, comprennent plusieurs éléments. Premièrement, le contrôle de l’homéostasie hydrosodique est défecteux dans ses volets externes (dysfonction rénale), et interne (redistribution liquidienne vasculaire-interstitielle-intracellulaire). Deuxièmement, il est vraisemblable que des segments spécifiques de l’arbre vasculaire (gros troncs artériels, réseaux de microcirculation), agissent sur le développement de la résistance périphérique. Les dysfonctions qui suivent sont maintenant considérées comme faisant partie de la phase préhypertension, et pourraient de ce fait présenter des critères diagnostiques, pronostiques, éventuellement thérapeutiques d’importance capitale : excrétion rénale de sodium, perméabilité endothéliale, intrarénale, glycosaminoglycans (macromolécules visqueuses) interstitiels (y compris de l’aorte), redistribution sodique intracellulaire, enfin réactivité du muscle lisse circulaire de la paroi aortique. Des interventions non pharmacologiques (diète, exercice physique et mental) et pharmacologiques (diurétiques, modulateurs des systèmes rénine-angiotensine-aldostérone ou des kinines) pourraient donc s’avérer intéressantes, avant même l’apparition de la maladie hypertensive. »
C’est sur le sujet de l’hypertension artérielle que la Société libanaise de cardiologie et de chirurgie cardiaque tient depuis mercredi, à l’hôtel Phoenicia, son deuxième congrès, en présence du Dr Élie Chekrallah, président de la société, du Dr Waël Chalak, président élu et coordinateur du congrès, et du doyen de la faculté de médecine de l’Université...