Francophonie Le comité organisateur du Sommet chez Lahoud (photo)

Le chef de l’État, le général Émile Lahoud, a de nouveau mis l’accent hier sur l’unité du pouvoir et sur la solidarité entre les responsables, qui permettent à l’État, a-t-il estimé, de multiplier les réalisations. Le président a tenu ces propos devant une délégation des membres du comité organisateur du Sommet de la francophonie, conduite par le ministre de la Culture, Ghassan Salamé. Il a estimé que le Liban « ne rencontre pas le succès qu’il souhaite lorsqu’il travaille seul, alors qu’il peut espérer des résultats excellents lorsqu’il œuvre dans le cadre d’une équipe homogène et solidaire, comme cela s’est passé lors du Sommet arabe puis lors du Sommet de la francophonie ». Le général Lahoud, qui s’est félicité du succès des assises francophones, a salué les efforts déployés par le comité d’organisation, s’arrêtant particulièrement sur le dynamisme des volontaires. Il a aussi rendu hommage à la mémoire d’un des membres du comité, Imad Mansour, décédé dans un accident de la route à la veille de l’ouverture du Sommet. Le président de la République a en outre mis l’accent sur la responsabilité que le Liban assume après les assises francophones, « du moment qu’il doit veiller à la mise en application des résultats du Sommet au cours de son mandat de deux ans ». « Mais pour que le Liban puisse être à la hauteur de cette responsabilité, et pour qu’il parvienne surtout à dynamiser l’action des institutions francophones, dans les domaines culturel, économique, intellectuel et de développement, la collaboration de tous est nécessaire », a ajouté le président, qui avait passé en revue, dans la matinée, avec son repésentant personnel au sein du Conseil permanent de la francophonie (CPF), le Dr Charles Rizk, les résultats du Sommet et les démarches futures à entreprendre. Prenant ensuite la parole devant une délégation des participants au Congrès féminin arabe, le président Lahoud a assuré que l’ensemble des pays arabes rejettent les menaces américaines contre l’Irak et que le retour des inspecteurs de l’Onu à Bagdad replace de nouveau le régime de Saddam Hussein sous contrôle international et barre la route devant l’adoption d’une décision unilatérale concernant ce pays.