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Actualités - CHRONOLOGIE

Vingt-neuf pays du continent noir, sur 53, sont francophones Pour le ministre canadien Denis Paradis, le développement de l’Afrique est une tâche prioritaire

Dékouané, hier, 15 heures 30. « La francophonie dans le monde des affaires » était le thème de la rencontre entre le ministre canadien, sécrétaire d’État à la Francophonie, M. Denis Paradis, et une cinquantaine d’étudiants du CEC-ISEC, Institut supérieur des études commerciales, partenaire de l’Université du Québec à Chicoutimi. À cette occasion, M. Paradis a soulevé plusieurs points parmi lesquels le rôle historique du Canada dans la francophonie, l’importance de développer le français et la perception du français comme langue d’affaires et diplomatique ; mais aussi et surtout la coopération au sein du monde francophone devenue une impérieuse nécessité, en Afrique particulièrement où 29 pays sur 53 sont francophones. Aussi, le plan de développement élaboré par le gouvernement canadien pour aider économiquement les États africains est brandi comme un étendard par le ministre Paradis. Il signale que lors de la réunion du G8, le président Chrétien avait mis le dossier en tête de liste prioritaire. Dans ce continent où la pauvreté ne cesse d’augmenter et où le taux d’espérance de vie ne cesse de diminuer, a-t-il dit, le seul plan de sauvetage est d’encourager les opérations d’investissements en ouvrant les marchés ; en enlevant les « barrières tarifaires » et les « taxes douanières » sur les matières premières et les produits alimentaires comme le lait, les œufs, le poulet. En réduisant de 25 % le taux d’intérêt du capital dit « à risque ». En créant, sur des sites web, des liens entre les entreprises et les différents partenaires, etc. « La réflexion est ouverte à ce niveau-là ». Il faut toutefois agir en tablant sur la déclaration de Bamako – symposium au cours duquel des engagements clairs avaient été pris dans les domaines de la démocratie et des ses pratiques ainsi que des droits et des libertés dans l’espace francophone. Ainsi, ceux qui auront fait des progrès démocratiques recevront de l’aide et des investissements. Une politique, qui, selon le ministre, sera une incitation à l’application des droits de l’homme dans tout l’espace francophone et laissera entrevoir des grandes possibilités pour limiter les violences signalées dans certains pays. Donant à titre d’exemple l’aide de 500 millions de dollars votée par le Parlement canadien, l’an dernier, pour assister les pays défavorisés subsahariens (700 millions d’habitants), le conférencier signale que cela ne faisait même pas un dollar par tête d’habitant ! L’Afrique a besoin de solutions de base, a-t-il ajouté, en insistant sur le vecteur investissements. « Sans quoi, on ne peut pas se tirer d’affaires. » Par ailleurs, Denis Paradis a mis l’accent sur la francophonie en tant que « force mondiale » regroupant 55 États, alors que le Commonwealth ne compte que 50 pays, et le sommet des Amériques, 34. Mais, évidemment pour faire valoir la francophonie, « il y a des efforts à faire du côté de l’Amérique latine » ; sur le plan des « communications », et de « la fierté d’être francophone ». Il demande aux pays représentés au sein des organismes internationaux, comme les Nations unies, de conserver le français comme langage de la diplomatie internationale. M.M.
Dékouané, hier, 15 heures 30. « La francophonie dans le monde des affaires » était le thème de la rencontre entre le ministre canadien, sécrétaire d’État à la Francophonie, M. Denis Paradis, et une cinquantaine d’étudiants du CEC-ISEC, Institut supérieur des études commerciales, partenaire de l’Université du Québec à Chicoutimi. À cette occasion, M. Paradis a...