Rechercher
Rechercher

Actualités

Ni compteurs, ni plan de développement, ni pondération des quantités d’eau

La commission des AE a consacré hier sa réunion à l’affaire du Wazzani. À l’issue de la réunion, le président de la commission des AE, Ali el-Khalil, a déclaré que la commission ne voit aucune raison de « politiser ou d’internationaliser le litige » sur le partage des eaux de Wazzani, tant que le Liban se limite à utiliser la part qui lui en revient de droit, « sous la supervision de la légalité internationale et conformément aux conventions internationales et au droit international privé ». La commission a par ailleurs rejeté trois propositions occidentales relatives au contentieux. Elle a refusé d’abord l’idée d’installer des compteurs permettant de mesurer la quantité d’eau pompée, proposée par Terjé Roed-Larsen, émissaire spécial du secrétaire de l’Onu. La commission a également réagi négativement à la proposition de Patrick Renauld, chef de la délégation de la Commission européenne au Liban, d’établir un plan décennal de développement justifiant l’utilisation de l’eau. Enfin, la commission a rejeté l’idée d’une réévaluation de la quantité moyenne d’eau qui reviendrait au Liban, compte tenu de la période de sécheresse, proposée par l’hydrologue américain Charles Lawson. Cette dernière proposition a été repoussée « parce qu’elle reflète le point de vue israélien, et qu’elle évalue ce qui se passe sur le Wazzani dans le cadre plus global du dossier de l’eau au Moyen-Orient ». Le président de la commission des TP et de l’Énergie, Mohammed Kabbani, a remis, pour sa part, à M. Berry, un rapport établi par une commission de l’Escwa relevant de l’Onu, à la demande de la commission parlementaire qui s’était saisie le 17 septembre dernier de cette question. Le rapport établit de façon claire non seulement le droit du Liban, mais son devoir d’alimenter en eau potable la population civile, conformément aux critères du développement durable.
La commission des AE a consacré hier sa réunion à l’affaire du Wazzani. À l’issue de la réunion, le président de la commission des AE, Ali el-Khalil, a déclaré que la commission ne voit aucune raison de « politiser ou d’internationaliser le litige » sur le partage des eaux de Wazzani, tant que le Liban se limite à utiliser la part qui lui en revient de droit, « sous...