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Actualités - CHRONOLOGIE

La politisation de la francophonie commence à se dessiner La Déclaration de Beyrouth sauvée des eaux au premier jour de la réunion des ministres(photo)

Le premier des deux rounds de la Conférence ministérielle de la francophonie (CMF), présidée par Ghassan Salamé et réunissant plus de cinquante ministres (notre photo Wissam Moussa), s’est achevé hier sur une double note d’espoir. Les âpres polémiques et les niet véhéments sur deux points qui figureront dans la future Déclaration de Beyrouth ont fini par être réglés en milieu de soirée. « Une formule de sortie de crise a été trouvée par les bons soins du ministre Salamé », a indiqué à L’Orient-Le Jour une source présente dans la salle de réunions de la CMF. Laquelle source a précisé que les pommes de discorde étaient la formulation de la diversité culturelle et la question de Bamako sur le respect de la démocratie, des droits de l’homme et de la bonne gouvernance au sein des pays membres. Deuxième note d’espoir : il semblerait bien qu’au premier jour de cette réunion, l’on se dirige tout droit vers une heureuse et salvatrice politisation de l’institution francophone, plutôt que sa pérennisation, bien suicidaire, en une simple agence de coopération joliment déguisée. Pour preuve : la belle surprise qu’a été l’intervention du Français Pierre-André Wiltzer, et qui a largement fait écho à la position libanaise, induite par Ghassan Salamé et clairement exposée dans son discours d’introduction, hier au Phoenicia. En attendant la confirmation de tout cela par les chefs d’État et de gouvernement, dès après-demain vendredi. PAGE 5
Le premier des deux rounds de la Conférence ministérielle de la francophonie (CMF), présidée par Ghassan Salamé et réunissant plus de cinquante ministres (notre photo Wissam Moussa), s’est achevé hier sur une double note d’espoir. Les âpres polémiques et les niet véhéments sur deux points qui figureront dans la future Déclaration de Beyrouth ont fini par être réglés...