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Visite inopinée de Roëd-Larsen à Beyrouth

Trois jours après avoir été saisi par le Liban du dossier du Wazzani, l’Onu a dépêché à Beyrouth son coordinateur spécial pour le Proche-Orient, Terje Roëd-Larsen, afin qu’il discute avec les autorités libanaises du projet d’exploitation des eaux de cette rivière. M. Roëd-Larsen est arrivé le matin dans le cadre d’une visite inopinée de quelques heures au terme de laquelle il s’est rendu en Israël. Il doit revenir la semaine prochaine dans la capitale libanaise. Aussitôt arrivé à Beyrouth, l’émissaire de l’Onu a été reçu par le chef du gouvernement, Rafic Hariri. Il s’est ensuite rendu au palais présidentiel pour examiner le dossier du Wazzani avec le chef de l’État; le général Émile Lahoud. « Nous avons décidé de poursuivre le dialogue sur ce point, mais je ne peux pas, à ce stade, faire de commentaires substantiels », a-t-il déclaré à la presse. « Je le ferai après mon retour en Israël, plus tard dans la soirée, et je serai bientôt à nouveau de retour au Liban », a ajouté M. Roëd-Larsen qui a aussi conféré avec le chef du Parlement, Nabih Berry, et le ministre des Affaires étrangères, Mahmoud Hammoud. Selon des sources politiques proches de Baabda, l’émissaire onusien a fait part au président du souci des Nations unies d’établir rapidement un climat propice au règlement du dossier du Wazzani dans le calme, loin de toute pression. Il a aussi indiqué que l’Onu est disposée à jouer tout rôle que le Liban pourrait lui demander dans ce cadre, selon les mêmes sources qui précisent que le chef de l’État a mis l’accent à son tour sur l’importance du rôle assumé par l’organisation internationale et sur la nécessité qu’elle s’occupe du dossier du Wazzani, affirmant le droit du Liban à exploiter sa part des eaux de cette rivière. Selon le général Lahoud, toute concession libanaise à ce niveau constituerait un précédent grave. De mêmes sources, on indique que le chef de l’État a rappelé devant son hôte les négociations au sujet de la ligne bleue tracée par l’Onu à la frontière consécutivement au retrait israélien, lorsqu’il est apparu, pour le Liban, qu’Israël avait grignoté des millions de mètres de son territoire. Il a rappelé que c’est l’attachement du Liban à son droit et son insistance à le préserver qui lui a permis de récupérer 17 millions mètres carrés de son territoire. Le général Lahoud a expliqué à M. Roëd-Larsen, selon les mêmes sources, que si le Liban n’avait pas réagi de la sorte, il n’aurait pas pu les récupérer, affimant que c’est le même scénario qui se répète aujourd’hui avec le dossier de l’eau.
Trois jours après avoir été saisi par le Liban du dossier du Wazzani, l’Onu a dépêché à Beyrouth son coordinateur spécial pour le Proche-Orient, Terje Roëd-Larsen, afin qu’il discute avec les autorités libanaises du projet d’exploitation des eaux de cette rivière. M. Roëd-Larsen est arrivé le matin dans le cadre d’une visite inopinée de quelques heures au terme de...