Faits divers Un chirurgien agressé dans sa clinique

Le Dr Mohammed Ahmed Boulboul, chirurgien à l’Hôpital américain de Beyrouth (AUH), a été victime d’une agression dans sa clinique située à la rue Maamari, perpétrée par l’un de ses patients, Sarjoun Moufid Kantar. Kantar s’est présenté à la clinique pour obtenir les résultats de ses analyses médicales. Reçu par le Dr Boulboul qui l’a félicité pour les excellents résultats, Kantar a brandi un pistolet et a enjoint au médecin de l’accompagner dans la salle d’auscultation où il l’a menacé de mort. Devant les appels à l’aide du chirurgien, il a réussi à prendre la fuite. Appelés sur les lieux, les agents du poste du police de Minet el-Hosn ont recueilli la déposition du Dr Boulboul et celle de sa secrétaire, Liliane Fouad Pharaon, qui a déclaré qu’elle avait vu Kantar forcer le médecin à l’accompagner, sous la menace de son arme, dans la salle d’auscultation, d’où elle avait ensuite entendu les échos d’une violente dispute. Une enquête a été ouverte pour retrouver Kantar. Quarante millions de livres volées à la Banque Audi Le parquet du Mont-Liban a ordonné la garde à vue d’un employé de la Banque Audi, Farès Semaan Massih (43 ans), pour complément d’enquête dans une affaire de vol portant sur 40 millions de livres libanaises et mille dollars américains. Le directeur de l’agence de Broummana, Fadi Victor Saadé, a confié à la police que Massih avait été chargé du transport des fonds entre l’agence de Fanar et celle qu’il dirige. Il a ajouté que l’employé s’était absenté une dizaine d’heures avant de se présenter à l’agence de Broummana, affirmant qu’il avait été agressé par deux inconnus qui ont dérobé l’argent. M. Saadé a précisé que le portable de Massih était déconnecté. Selon Massih, sa voiture était tombée en panne à proximité du collège de La Sagesse, à Aïn Saadé. Au bout d’un quart d’heure, il avait réussi à la réparer quand il a été assailli par deux individus armés arrivés à bord d’une Mercedes 280 ne portant aucune plaque d’immatriculation. L’un d’eux est monté à ses côtés et l’a obligé à suivre la Mercedes jusqu’au lieudit Kafra, à Aïn Saadé, où il lui a aspergé le visage du contenu d’une bouteille d’aérosol paralysant. Il a ajouté qu’il ne s’était réveillé que dix heures plus tard pour constater la disparition des fonds qu’il transportait. L’avocat général du Mont-Liban, Walid Kadi, a requis une analyse du sang de Massih pour rechercher les traces du gaz paralysant. Il a également demandé à la société exploitant le réseau cellulaire de lui communiquer une liste de tous les appels reçus par Massih.