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Réserves de Pharaon sur la circonscription unique

Le patriarche maronite, Nasrallah Sfeir, a reçu hier le ministre d’État pour les relations avec le Parlement, Michel Pharaon, avec qui il a eu un entretien centré sur le débat dans le pays au sujet de la loi électorale, ainsi que sur la conjoncture régionale et le dossier du Wazzani. Dans une déclaration à la presse au terme de l’entrevue, M. Pharaon a indiqué qu’il était d’accord avec le patriarche sur la nécessité d’« atténuer la tension sur la scène locale et de rapprocher les points de vue », en ce qui concerne les sujets litigieux. Il a mis l’accent sur l’importance que revêt la loi électorale « du moment que nous vivons au sein d’un système parlementaire dont la Chambre forme le pilier ». Selon le ministre, « il faut s’employer sans relâche à développer cette institution et à renforcer sa légitimité à travers la meilleure représentation possible » du peuple. Aussi a-t-il jugé qu’une nouvelle loi électorale doit impérativement faire l’objet d’un consensus. Pour ce qui est du projet de circonscription électorale unique, M. Pharaon a jugé qu’il s’agit d’une idée théorique dont la mise en application n’a pas été explicitée. « Si l’on parle de proportionnelle ou d’un scrutin à deux tours, le premier devant servir à ne laisser en course que les candidats arrivés en tête au niveau des cazas, c’est une chose, et s’il s’agit tout juste d’organiser le scrutin sur base d’une seule circonscription, c’en est une autre. En tout état de cause, nous considérons que la deuxième option est inutile », a poursuivi M. pharaon pour qui « il n’y a aucun inconvénient à examiner toutes les formules proposées (pour la loi électorale) à condition qu’elles soient assorties de programmes détaillés d’exécution afin d’éviter les conflits ». Il a estimé qu’en se contentant de proposer la circonscription unique, « on provoque des réactions et un sentiment d’insécurité ». Et d’ajouter : « Ce qui nous importe en définitive, c’est la représentation optimale (des électeurs) et le maintien du dialogue au sein de l’Assemblée nationale où les décisions constitutionnelles sont prises et où l’on peut parvenir à une représentation populaire authentique. »
Le patriarche maronite, Nasrallah Sfeir, a reçu hier le ministre d’État pour les relations avec le Parlement, Michel Pharaon, avec qui il a eu un entretien centré sur le débat dans le pays au sujet de la loi électorale, ainsi que sur la conjoncture régionale et le dossier du Wazzani. Dans une déclaration à la presse au terme de l’entrevue, M. Pharaon a indiqué qu’il...