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Actualités - CHRONOLOGIE

Présidence de la République - La réforme politique doit précéder la réforme administrative Lahoud pour une loi électorale « dans les cadres constitutionnels »

Intervenant pour la première fois dans le débat sur la loi électorale, le chef de l’État, le général Émile Lahoud, a défini hier, pour ses visiteurs, en termes très généraux, les deux caractéristiques indispensables, à ses yeux, de tout projet de loi électorale. Celle-ci doit renforcer le sentiment d’appartenance nationale et éliminer tous les facteurs confessionnels et politiques permettant aux élus de ne pas répondre de leurs actes et, en un deuxième temps, faire échec au discours extrémiste, de quelque côté qu’il provienne. Le chef de l’État a invité les partis et blocs politiques à soumettre des projets qui tiendraient compte de ces impératifs, « dans les cadres constitutionnels en vigeur ». L’accord de Taëf, rappelle-t-on, prévoit l’organisation du scrutin législatif sur la base du mohafazat. Le projet de loi, estime aussi M. Lahoud, doit assurer la stabilité politique et un équilibre national suffisant pour permettre à l’État d’avoir les coudées franches et d’agir conformément à l’intérêt national. La nouvelle loi électorale, pense enfin le chef de l’État, est la véritable pierre angulaire de toute réforme administrative, puisqu’elle induit « une réforme politique qui rendra possibles toutes les autres réformes au sein de l’appareil d’État ». De source informée, on affirme que la prise de position du chef de l’État doit permettre la conclusion d’une trêve politique au sujet de la loi électorale, afin que l’attention du pays ne soit pas détournée du Sommet de la francophonie et de la bataille pour l’eau du Wazzani. Par ailleurs, le chef de l’État a eu une série de réunions à caractère diplomatique avec le nouvel ambassadeur d’Égypte, Hussein Darrar, l’ambassadeur de Russie, Boris Bolotine, l’ambassadeur de la République tchèque, Marek Skolil, avec lequel il a été question du renforcement des relations économiques et culturelles, et enfin l’ambassadeur de Chine, Liu Xanghua, qui a souhaité que le président Lahoud soit en mesure de répondre, en 2003, à l’invitation qui lui a été transmise à visiter la Chine. M. Lahoud a également reçu l’ancien ambassadeur US au Liban, Richard Kelly, qui fait partie du conseil de tutelle de la LAU. Enfin, le chef de l’État a eu des réunions de travail avec les ministres du Travail, Ali Kanso, et des P et T, Jean-Louis Cardahi, qui a annoncé pour les prochains jours la parution d’un tableau des rentrées assurées par les deux compagnies de téléphonie mobile avant et après leur prise en charge par le ministère. Pour l’anniversaire de la guerre d’Octobre, le chef de l’État a adressé des télégrammes de félicitations à ses homologues égyptien et syrien.
Intervenant pour la première fois dans le débat sur la loi électorale, le chef de l’État, le général Émile Lahoud, a défini hier, pour ses visiteurs, en termes très généraux, les deux caractéristiques indispensables, à ses yeux, de tout projet de loi électorale. Celle-ci doit renforcer le sentiment d’appartenance nationale et éliminer tous les facteurs...