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Actualités - CHRONOLOGIE

Privatisation - Quarante pour cent au maximum du capital vont être mis en vente EDL : l’État restera partenaire essentiel, dans un premier temps

Quarante pour cent au maximum du capital de l’Électricité du Liban (EDL) seront mis en vente dans un premier temps, a annoncé hier le ministre de l’Énergie et de l’Eau, Mohammed Abdel Hamid Beydoun. « La première phase portera sur 40 % du capital, ce qui veut dire que pendant trois à cinq ans, l’État restera un partenaire essentiel dans ce secteur vital », a déclaré M. Beydoun durant une réunion avec la direction de l’EDL. « En fait, a-t-il poursuivi, l’État restera présent dans ce secteur jusqu’à 2006-2008 ». « Il faut améliorer la rentabilité pour que l’électricité soit vendue au meilleur prix », a ajouté le ministre, cité par l’agence Ani (officielle). M. Beydoun a récemment affirmé qu’en dépit des progrès réalisés dans la perception, le déficit de l’office demeurait considérable, en raison des lacunes dans la perception des factures comme en raison de la hausse des tarifs des produits pétroliers. En dépit de tout, le ministre de l’Énergie s’est félicité de l’existence de « progrès sensibles » dans la perception des factures et la qualité des services de l’office. À ce sujet, on apprenait hier que tous les travaux d’entretien sur le réseau seront achevés à la fin de la semaine en cours, et que la distribution de l’électricité reviendra à la normale la semaine prochaine. Pour sa part, le PDG de l’office, Kamal Hayeck, a affirmé que l’office a installé de nouveaux isolants à Beyrouth et dans le Mont-Liban, dans le but de prévenir les disjonctions susceptibles de se produire, en cas de hausse du taux de l’humidité, dans les journées chaudes de l’été. Le ministre de l’Énergie a également tenu à rassurer les employés sur la stabilité de leur emploi. « La privatisation du secteur de l’électricité ne signifie pas qu’on va se passer de leurs services, a-t-il dit, elle signifie plutôt une amélioration de leurs conditions et la permanence de leur emploi. » Rappelons que le Parlement a voté le 14 août une loi fixant les modalités de la privatisation du secteur de l’électricité, après avoir modifié le projet du gouvernement, afin de conserver aux employés de l’EDL leurs droits acquis. L’électricité est gérée par un office autonome, l’Office de l’électricité du Liban (EDL), censé avoir un budget équilibré, une situation loin de la réalité étant donné que ses déficits cumulés atteignent déjà des centaines de millions de dollars. Le gouvernement a récemment lancé un plan de privatisations, notamment dans le secteur de la téléphonie mobile, pour tenter de réduire l’énorme dette publique qui s’élevait fin juin à 30 mds USD, soit 170 % du produit intérieur brut (PIB), alors que le déficit budgétaire représentait 22 % du PIB.
Quarante pour cent au maximum du capital de l’Électricité du Liban (EDL) seront mis en vente dans un premier temps, a annoncé hier le ministre de l’Énergie et de l’Eau, Mohammed Abdel Hamid Beydoun. « La première phase portera sur 40 % du capital, ce qui veut dire que pendant trois à cinq ans, l’État restera un partenaire essentiel dans ce secteur vital », a déclaré...