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Actualités - OPINION

Bush trou

Y a pas à dire, les Bush, c’est une entreprise qui marche. Tu as Bush père qui fabrique le dictateur, puis tu as Bush fils qui veut le tuer. Ils ne se comptent plus, les margoulins moustachus ou barbus propulsés par Papa George, du temps où il officiait à la tête de la CIA. L’espion en chef se choisissait un bled de crève-la-faim au Proche-Orient ou en Amérique latine, de préférence pas très loin d’un puits de pétrole ou d’un champ de pavot, y installait un militaire fouettard et le chargeait de donner la trique aux populations déculottées. Faut dire qu’à l’époque, le concept des droits de l’homme n’était pas encore à la mode et l’on trouvait normal que les fruits de la croissance servent uniquement à engraisser le faquin en place, ses copains et ses coquins. Aujourd’hui, Bush fiston traîne une idée contraire : il veut faire le ménage en Irak. Y en a ras les burnes de ce Saddam qui empile ses statues en pied dans tous les coins de rue et dont chaque déplacement à travers le pays prend des allures de tournée de Jésus en Galilée. George Doublevé fera donc comme papa. Il sait très bien que l’armée irakienne et la garde républicaine ne valent pas tripette et qu’à la première frappe, ce sera la débandade. Mais n’empêche, il raconte que c’est la 4e armée au monde, que Saddam collectionne les ogives nucléaires et qu’il se prépare à irradier tous les bipèdes qui lui broutent autour. Ne reste plus au poupin de la Maison-Blanche qu’à glaner parmi les opposants, qui végètent à Washington, le dictateur bouche-trou qui ira dégoupiller le César de Bagdad. Facile, car si la moitié d’entre eux sont des bons à rien, les autres sont prêts à tout. À l’attaque ! Entre les Kurdes du Nord imbibés de pétrole, les chiites du Sud gavés de prières et les sunnites du centre englués dans les affaires, la compote s’annonce chaude pour Little George. Une cuisine bourrée de casseroles dont il s’apprête à faire tout un plat. Gaby NASR
Y a pas à dire, les Bush, c’est une entreprise qui marche. Tu as Bush père qui fabrique le dictateur, puis tu as Bush fils qui veut le tuer. Ils ne se comptent plus, les margoulins moustachus ou barbus propulsés par Papa George, du temps où il officiait à la tête de la CIA. L’espion en chef se choisissait un bled de crève-la-faim au Proche-Orient ou en Amérique latine, de...