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Les réactions de Aoun, Souhaid et Harb

À en croire le procureur général Adnane Addoum, l’ancien Premier ministre, le général Michel Aoun, ne serait pas dans le collimateur de la justice pour avoir appuyé publiquement un projet de sanctions contre la Syrie en cours d’examen devant le Congrès américain, le Syrian Accountability Act. De même, ni les personnalités de Kornet Chehwane ni celles qui ont assisté en juin au congrès maronite mondial de Los Angeles ne seraient visées. Le général Aoun et les députés Farès Souhaid et Boutros Harb, tous les deux membres des Assises de Kornet Chehwane, ont réagi hier à l’ouverture de l’enquête ordonnée par M. Addoum. Dans un communiqué à la presse, l’ancien chef du gouvernement a déclaré dans ce cadre que « les champions de la justice à la manière de M. Addoum seront les premiers à se retrouver sur le banc des accusés pour s’être mêlés de politique et pour avoir fait de la justice un pouvoir inique et discrétionnaire ». Commentant la décision du procureur général d’ouvrir une enquête sur des délits à caractère politique, le député Farès Souhaid a indiqué à L’Orient-Le Jour que le pouvoir « recourait à la justice comme une arme contre l’opposition ». Il a toutefois noté dans les propos de M. Addoum un « changement de ton » par rapport au communiqué publié lundi par le Conseil central de sécurité. De son côté, le député Boutros Harb a également déclaré à L’Orient-Le Jour que, dans l’absolu, l’enquête entamée par le procureur général était légitime, « à condition toutefois que l’immunité de la justice soit garantie et que celle-ci soit réellement indépendante ».
À en croire le procureur général Adnane Addoum, l’ancien Premier ministre, le général Michel Aoun, ne serait pas dans le collimateur de la justice pour avoir appuyé publiquement un projet de sanctions contre la Syrie en cours d’examen devant le Congrès américain, le Syrian Accountability Act. De même, ni les personnalités de Kornet Chehwane ni celles qui ont assisté en...